Coronavirus : le lycée Lyautey fait face à de folles rumeurs

Le lycée Lyautey n’échappe pas à la campagne de rumeurs et d’intoxications sur l’épidémie du coronavirus pour semer la psychose chez les parents. Face à cet état de choses, le proviseur du lycée Lyautey a envoyé une correspondance aux parents et élèves de l’établissement afin de les appeler à "garder leur sang-froid et leur bon sens".

Tout en saluant les destinataires de sa lettre, le proviseur a rappelé que "depuis lundi, le lycée est assailli de dénonciations sans fondement, d’informations erronées, de bruits divers". Mais "mardi soir, une rumeur délirante est apparue sur les réseaux sociaux, relayant un message qui affirmait qu’un élève s’était présenté à l’infirmerie et avait été pris en charge, selon le protocole en vigueur, par les pompiers". Pire encore, "certains auraient même vu une ambulance et le personnel de santé en tenue de protection. Cette rumeur était appuyée par une pétition demandant la fermeture du lycée pendant 15 jours".

Tout en rejetant ces différentes allégations qui ont pour but de semer la panique, le responsable, en cette période de crise, "demande à tous les parents et à tous les élèves, de garder leur sang-froid et leur bon sens". Pour lui, les réseaux sociaux, montrent une fois de plus leur dangerosité. "De tels messages et de telles pétitions sont le fait de personnes totalement irresponsables et ne peuvent que créer un climat anxiogène, préjudiciable à la communication transparente qu’il est de notre devoir d’apporter aux familles", a-t-il précisé, appelant les parents à ne se fier qu’aux communications des autorités marocaines et de l’AEFE.

Il a par la suite orienté les parents vers les liens et sites officiels de l’AEFE et a également rappelé le numéro vert, mis à disposition des citoyens par le ministère de la Santé, pour toute question relative au coronavirus. Il a par ailleurs rassuré les parents que les services de santé scolaire au sein des établissements de l’AEFE, sont informés et dotés de tous les équipements nécessaires à la prise en charge d’un éventuel cas d’élève ou de personnel présentant des symptômes d’alerte. "En cas de suspicion d’un syndrome viral, les parents seront immédiatement avisés et l’enfant pris en charge, en attendant leur arrivée", a-t-il conclu.