Écoles françaises : les Marocains veulent une baisse des frais
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Le proviseur du lycée Lyautey et chef du pôle Casablanca-Mohammedia, Claude Thoinet, a, dans un courrier, souhaité une bonne reprise des classes aux élèves restés confinés pendant quelques semaines. Ce courrier a laissé les parents sur leur faim.
"Aujourd’hui 4 mai, "jour de reprise", aussi étrange formulation que "bonnes vacances", mais la réalité du calendrier est là. Il faut que vos enfants -nos élèves- se remettent au travail pour profiter d’une continuité pédagogique indispensable, car il faut faire fructifier tous les efforts qui ont déjà été réalisés ; il nous faut donc poursuivre le travail entrepris, car l’avenir est encore très flou", écrit-il dans sa correspondance adressée aux parents d’élèves.
Sur la question du déconfinement, il affirme : "Nous suivons les événements qui se déroulent en France où le déconfinement est annoncé pour le 11 mai et où les écoles et les collèges pourront très progressivement, et au cas par cas, ouvrir à nouveau. Ce sera un précédent à observer attentivement. Et pour notre lycée ? La fin d’année sera conditionnée par les décisions et les préconisations des autorités marocaines et de l’ambassade de France. Des protocoles sanitaires élaborés par le ministère français de l’Éducation nationale sont en cours de finalisation. L’ambassade via le service de coopération et d’action culturelle (SCAC) donnera également ses consignes".
En ce qui concerne les résultats scolaires, le bulletin du 3ᵉ trimestre, le proviseur rassure : "Ce triste contexte sanitaire leur donne la possibilité d’étudier sans forcément viser l’obtention de bonnes notes, sans l’angoisse du résultat, sans la pression du ’groupe-classe’ ; c’est une occasion à saisir pour découvrir le plaisir d’apprendre, de se cultiver, de se former. Certes, ils seront évalués, mais sur quels critères ? : le sérieux, l’investissement, l’engagement, bref sur leur attitude face au travail, face à un quotidien difficile, face à eux-mêmes".
Cette correspondance du proviseur a péché par omission. Nulle part elle n’a fait mention de la réduction ou du non-paiement des frais de scolarité du 3ᵉ trimestre. Sujet sur lequel les parents d’élèves attendaient Claude Thoinet.
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