Les écoles privées baissent de 50% leurs frais du 3e trimestre

5 juin 2020 - 22h00 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Les parents d’élèves ne payeront pas la totalité des frais de scolarité dus pour le compte du 3ᵉ trimestre. C’est la promesse faite par le ministre de l’Éducation nationale, Saïd Amzazi, suite à une réunion avec la Fédération nationale des associations des parents d’élèves.

50 % de réduction des frais de scolarité du troisième trimestre 2020. C’est la décision prise par le ministre de l’Éducation. Celui-ci a décidé de convaincre son collègue des Finances Mohamed Benchaâboun, pour que les propriétaires des écoles privées bénéficient du Fond spécial dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.

Cette décision du ministre fait suite aux pressions des parents d’élèves, notamment sur les réseaux sociaux, contre le maintien à 100 % des frais de scolarité en dépit des difficultés matérielles occasionnées par la crise.

Le quotidien Assabah relève qu’il s’agira aussi d’apporter une assistance aux employés du secteur privé touchés par les répercussions de la pandémie, notamment les éducateurs, chauffeurs et cuisiniers.

Les parents ont également saisi cette occasion pour demander une accélération de la mise en application des articles concernant les droits et les obligations de la loi-cadre sur l’enseignement, fait savoir la même source.

Par ailleurs, les directeurs des Académies régionales d’éducation et de formation (Aref) et les directeurs des directions provinciales du ministère, ont été désignés, pour superviser les négociations entre les différents acteurs du secteur de l’enseignement privé, ajoute le quotidien.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Education - Ministère de l’Education nationale - Saaïd Amzazi - Mohamed Benchaaboun - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Aller plus loin

Au Maroc, le bras de fer responsables d’écoles privées-parents d’élèves se poursuit

Alors que les propriétaires d’écoles privées insistent sur le paiement des frais de scolarité des mois d’avril, mai et juin en intégralité, les parents d’élèves ne démordent...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les gifles toujours présentes à l’école

Une récente enquête du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) lève le voile sur la persistance de pratiques de punitions violentes dans les établissements scolaires marocains.

Femmes ingénieures : le Maroc en avance sur la France

Au Maroc, la plupart des jeunes filles optent pour des études scientifiques. Contrairement à la France, elles sont nombreuses à intégrer les écoles d’ingénieurs.

Maroc : la fumée de la chicha empoisonne l’école

Touria Afif, membre du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), a interpellé le ministre de l’Intérieur et celui de l’Éducation nationale sur la prolifération des cafés à chicha à proximité des écoles au Maroc et plus...

Maroc : constat inquiétant pour les élèves

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié les résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) pour 2022, révélant des difficultés majeures dans l’apprentissage au sein de l’école...

Golf à l’école : la décision du ministre marocain fait jaser

La directive du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, dans laquelle il demande de promouvoir la pratique du golf dans les établissements scolaires, a suscité de vives critiques sur les réseaux...

L’arabe obligatoire dans une école en Belgique

Un établissement catholique flamand propose un cours d’arabe obligatoire à ses élèves de dernière année, une initiative inédite en Belgique.

Maîtrise de l’anglais : le Maroc à la traîne

Alors que les Marocains délaissent de plus en plus le français pour l’anglais, le Maroc est encore à la traîne quant à la maitrise de langue de Shakespeare.

Écoles françaises au Maroc : polémique sur l’homosexualité

Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports, s’est exprimé sur l’adoption par des institutions éducatives étrangères au Maroc de programmes promouvant l’homosexualité.

Quand la rentrée scolaire pousse les Marocains à l’endettement

L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.

Maroc : Vent debout contre le français à l’école

Au Maroc, un regroupement d’enseignants, d’étudiants et d’élèves s’oppose à l’enseignement des matières scientifiques en français dans les écoles publiques, dénonçant une violation de la Constitution et des textes régissant le secteur de l’éducation.