Maroc : qui est la première victime du Coronavirus ?
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Alors que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) salue les mesures prises par le Maroc pour faire face efficacement au coronavirus, bon nombre de Marocains vivent dans une peur collective. En cause, la pénurie de masques médicaux.
Le Maroc dispose des moyens humains et techniques nécessaires pour faire face au coronavirus, a déclaré Maryam Bigdeli, représentante de l’OMS au Maroc, dans une interview accordée à Barlamane. Elle a fait savoir que l’OMS a évalué le dispositif national de veille, de préparation et de riposte mis en place par le royaume, avant son opérationnalisation. À l’en croire, le risque que ce virus arrive au Maroc est élevé, en ce sens que, le directeur général de l’OMS, a déjà décrété l’urgence de santé publique à portée internationale.
Ces déclarations ont fait grossir les inquiétudes de bon nombre de Marocains. Ceux-là craignaient déjà la propagation du virus dans le royaume en raison de la pénurie de masques médicaux. Pire, le prix de ces masques a connu une hausse. La demande est forte alors que le produit n’est quasiment plus disponible.
"Au début de la pénurie des masques au niveau des régions touchées par le coronavirus, les entreprises marocaines, qui fournissent de l’équipement médical, ont vendu les quantités de masques dont elles disposaient, à des entreprises qui les ont exportées, par la suite, en Chine. Toutefois, on nous a refournis de nouvelles quantités qui ont été vite vendues et qui sont désormais commercialisées à des prix excessivement chers", a tenté d’expliquer Bouthaina Iraki Houssaini, pharmacienne et directrice générale de Locamed.
"Le masque n’est pas une solution. Il ne doit être porté que par les personnes qui sont déjà porteuses du virus pour éviter de contaminer les autres. Au lieu de porter inutilement des masques, il faut se laver fréquemment les mains, éviter les contacts proches et éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche pour se protéger", a-t-elle conseillé.
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