À quelques semaines du Ramadan, les exportateurs algériens de dattes tirent la sonnette d’alarme. Leur célèbre variété Deglet Nour, habituellement très prisée au Maroc, se retrouve bloquée à la frontière.
Un producteur pointe du doigt la dégradation des relations diplomatiques entre les deux pays : fermeture de l’espace aérien algérien aux avions marocains, blocage des transactions commerciales par les banques algériennes… Autant de mesures qui, selon lui, paralysent l’exportation des dattes vers le Maroc.
Paradoxalement, la demande marocaine pour les Deglet Nour explose cette année. Mais les contrats restent lettre morte, faute de validation par les banques algériennes. Un manque à gagner considérable pour les producteurs algériens.
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Comme si cela ne suffisait pas, la Tunisie ferme également ses portes aux dattes algériennes, privilégiant sa production locale.
Face à ce double obstacle, les exportateurs algériens sont contraints de se tourner vers de nouveaux horizons : Émirats arabes unis, France, Espagne…
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