93 % des 1 600 dentistes interrogés dans le cadre d’une enquête relative aux effets de la crise sanitaire, menée par la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur privé, sont en arrêt total de travail.
Les 7 % restants sont en arrêt partiel de travail et s’occupent uniquement des appels d’urgence. Pour les dentistes, un arrêt "brutal" d’activités créerait un "énorme déséquilibre financier et social" et entraînerait le secteur dans une situation "insupportable".
La moitié des interrogés indiquent être affectés par la crise. Ils évoquent l’absence de rentrée d’argent (33 %), le remboursement des crédits fournisseurs (21 %) et crédits bancaires (14 %). A cela s’ajoutent les charges fixes (loyer, salaires, factures d’eau, d’électricité et de téléphone, etc.) qui ont impacté 24 % d’entre eux.
En tout, 9 dentistes sur 10 confient ne pas pouvoir supporter les dommages liés à l’arrêt de travail au-delà de trois mois.
Pour la Fédération, "la situation nécessite une intervention urgente du gouvernement qui devrait adopter des mesures pour permettre une reprise du travail par ces professionnels de la santé".