Boussoufa n’a jamais tenté d’influencer Dirar, qui avait choisi les Diables mais qui joue finalement pour le Maroc
Mbark, vous êtes né aux Pays-Bas mais avez opté pour l’équipe nationale marocaine. Nabil est né au Maroc mais il avait fait le choix inverse.
Boussoufa : "Je peux le comprendre. Il a fait son choix en âme et conscience, comme Fellaini."
Dirar : "Avec les sélections de jeunes au Maroc, j’avais vu ce que c’était. Les déplacements étaient très rudes. J’ai donc opté pour les Diables."
Finalement, vous n’avez pas pu jouer pour la Belgique. Les Marocains vous en veulent-ils ?
Dirar : "Certains journalistes oui, mais pas les supporters. Mon premier match en sélection a réussi à me faire pardonner."
Les médias marocains ont prétendu que vous vous étiez disputé tous les deux.
Dirar : "J’ai vu cela quand je suis rentré au Maroc. Ils ont même prétendu que c’était pour cela que Bouss n’était plus sélectionné (NdlR : entre-temps, Boussoufa a réglé son différend avec la Fédération marocaine)."
Boussoufa : "Il faut savoir que je n’ai jamais parlé avec Nabil de son choix d’équipe nationale, je n’ai jamais essayé de l’influencer."
Vos deux compagnes sont marocaines ? Est-ce important ?
Dirar : "Non. Avant ma copine actuelle, je ne sortais qu’avec des filles belges !"
Boussoufa : "En amour, il ne faut pas réfléchir à la religion ou à la couleur de peau de l’autre..."
"Jouer dans un grand club, ça attire les filles..."
C’est plus facile avec les filles depuis que vous jouez dans un grand club ?
Boussoufa : "Ça change énormément. Les filles viennent chez toi en prétendant qu’elles ne te connaissent pas mais elles savent bien qui tu es. N’est-ce pas, Nabil ? Avant, en boîte, c’était : c’est qui, Dirar ? Maintenant, c’est devenu : ah, tu joues à Bruges ?"
Dirar : "C’est vrai que c’est devenu plus facile... Mais l’important, c’est de toujours garder les mêmes amis et la même mentalité."
La Dernière Heure 2008 - B. D.
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