Il y a plus d’un mois, le Roi Mohammed VI avait adressé un droit de réponse au magazine Le Point suite à un article concernant la Société nationale d’nvestissements. Voici le droit de réponse complet.
Droit de réponse de Sa Majesté le Roi Mohammed VI :
Sa Majesté le Roi Mohammed VI estime nécessaire d’apporter plusieurs précisions à l’article intitulé "Mohammed VI, le roi épargnant", publié dans le numéro 2184 de votre magazine du 24 juillet 2014, en pages 46 à 49, les erreurs, approximations et contre-vérités qu’il contient pouvant conduire le lecteur à une interprétation erronée des faits évoqués et porter atteinte à son honneur et à sa considération, à savoir :
1. Contrairement à ce qui est mentionné dans votre article, Hassan Bouhemou n’est pas le trésorier du Roi, mais le président de la SNI, en charge d’exécuter la stratégie et de mettre en œuvre la vision fixée par le conseil d’administration de la SNI.
2. Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’intervient ni directement ni indirectement dans le domaine des phosphates, qui relèvent d’un monopole d’État concédé à titre exclusif, depuis le début du siècle dernier, à l’OCP, société contrôlée à près de 100% par l’État marocain. Sa Majesté le Roi Mohammed VI ne détient pas non plus de participation directe ou indirecte dans l’OCP.
3. Enfin, vous avancez de façon fantaisiste et dénuée de tout fondement que les appels d’offres dans le domaine de la production électrique seraient "taillés sur mesure pour les sociétés du roi". A titre de rappel, les appels d’offres dans le domaine de l’énergie font l’objet d’une mise en concurrence sur le plan international et sont soumis à des règles de sélection extrêmement rigoureuses et transparentes, auxquelles participent des consortia formés des plus grands opérateurs nationaux et internationaux. Le choix des opérateurs est réalisé par des commissions indépendantes sur la base de critères objectifs connus de tous les prétendants. Nareva, filiale de la SNI, qui détient une part marginale dans le secteur, participe à de nombreux appels d’offres ; elle en a emporté quelques-uns en consortium avec des majors (à l’instar de GDF Suez et d’Alstom) sur la base de critères objectifs dans lesquels le prix du kilowatt-heure est prépondérant, mais en a également perdu plusieurs.
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