Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.
Quelque 26.000 enfants mineurs sont violés au Maroc chaque année, soit en moyenne 71 enfants par jour, révèle Najat Anwar, présidente de "Touche pas à mon enfant" à Bladi.net. La militante, désespérée par la recrudescence de ce phénomène, dénonce l’inaction du gouvernement.
Les chiffres sont tirés d’une enquête nationale menée par "Touche pas à mon enfant", nous explique Najat Anwar, dont l’association n’est même pas reconnue comme étant d’utilité publique, affirme-t-elle en colère.
La femme, qui veut à tout prix protéger les enfants des crimes commis contre eux, en est arrivé au point de croire que son association est indésirable par certaines parties, parce qu’elle lève le voile sur un tabou, dont certains responsables minimisent l’importance, en parlant tout juste de cas isolés de viols d’enfants.
La militante reproche au gouvernement sa passivité face au phénomène de pédocriminalité, ajoutant que "le silence observé face aux violations dont sont victimes des milliers d’enfants au Maroc, est un crime en soi".
L’association, qui se porte souvent partie civile dans des affaires de viols commis contre les enfants au Maroc, avait dénoncé avec force en mai dernier, le viol et le meurtre d’une fillette de deux ans à Taroudant, au sud du Maroc.
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