Entrée en vigueur le 13 février 2020, cette décision de fermeture du bureau a été prise, lors de la réunion tenue par la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya à l’ambassade de son pays à Rabat, avec les consuls espagnols accrédités au Maroc, au cours de la visite qu’elle a effectuée dans le Royaume le mois dernier, indique le site saharazoom.com.
Selon le même média, le bureau espagnol à Laâyoune contenait les archives et les documents relatifs aux habitants de la région pendant la présence espagnole, octroyait certains documents administratifs, notamment aux personnes ayant la nationalité espagnole. Ce bureau conservait également les résultats du recensement effectué par l’Espagne en 1974, recensement que les séparatistes du Polisario considèrent comme une base pour le référendum dont il réclame l’organisation par les Nations Unies.
La même source soutient que cette mesure serait mal accueillie par le Front Polisario, qui exige que l’Espagne "assume ses responsabilités juridiques et administratives sur le Sahara".
Pour sa part, Madrid refuse d’endosser cette responsabilité et martèle clairement qu’il n’a "aucune responsabilité ni juridique ni de fait" au Sahara. Madrid préfère plutôt "soutenir les efforts" du secrétaire général des Nations Unies en vue de trouver une solution politique à ce conflit.