Un Espagnol expulsé du Maroc
La police marocaine a décidé de ne pas autoriser l’entrée sur le territoire marocain d’un ressortissant espagnol connu pour ses positions pro-Polisario.
Les autorités marocaines ont expulsé, vendredi, huit députés, responsables locaux et autres militants catalans, du Sahara. Le groupe avait prévu de rencontrer à Laâyoune, des membres des organisations de défense de droits de l’homme.
A l’aéroport de Laâyoune, dès leur atterrissage, deux agents de police marocains en civils, sont montés à bord de l’avion pour la vérification des identités. Ils ont ensuite informé les visiteurs qu’ils ne pouvaient pas descendre sans motif. Ces derniers ont donc été contraints de reprendre le même vol pour Las Palmas, leur point de départ, a expliqué David Minoves, membre de la délégation catalane en tant que coordinateur du Fonds catalan pour la coopération au développement.
La délégation catalane était composée de trois membres du Parlement, des représentants de l’Agence de coopération catalane et du Fonds de coopération catalan, et de l’Association des municipalités solidaires du Sahara, indique le site Heraldo.es.
Pour rappel, l’année dernière, 43 militants étrangers, favorables à l’indépendance sahraouie, principalement espagnols, ont été expulsés du Sahara, selon le point fait par l’Équipe Média, une plateforme de journalistes sahraouis.
Bien que le Maroc ne donne jamais d’ordres écrits pour ces expulsions, il les justifie généralement plus tard, au motif qu’il s’agit de visites qui ont lieu "avec un agenda hostile au Maroc" ou parce qu’elles n’ont pas été programmées selon les autorités marocaines.
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La police marocaine a décidé de ne pas autoriser l’entrée sur le territoire marocain d’un ressortissant espagnol connu pour ses positions pro-Polisario.
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