Boom des exportations de fruits et légumes jusqu’en janvier au Maroc

Le Maroc a exporté 474 900 tonnes de fruits et légumes jusqu’en janvier 2021. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, lundi à Rabat. Tout en se félicitant de cette augmentation comparativement à la précédente saison, il a mis l’accent sur les mesures qui y ont contribué.

Le secteur a enregistré une augmentation de 9 % comparativement à la précédente saison agricole, a déclaré le ministre. Ce résultat a été obtenu grâce à l’exportation de la tomate à 260 100 tonnes, soit +1 %, d’agrumes à 286 300 tonnes, soit +12 %. À cela s’ajoutent 477 800 tonnes de produits agricoles transformés, avec une hausse de 12 %, dont 69 800 tonnes de fraise congelée, soit +2 %, 21 200 tonnes de jus de fruits et nectar soit +28 %, et 813 300 tonnes d’exportations de produits de pêche, soit +7 %.

Même si l’année 2020 a été difficile à tous les niveaux, à cause de la faiblesse des précipitations et de la crise sanitaire due au Covid-19, le Royaume a pu maintenir un standard de production raisonnable pour garantir le haut niveau des exportations, avec une productivité à des niveaux suffisants, a-t-il précisé, tout en mettant l’accent sur les mesures d’assouplissement des conséquences économiques et sociales du contexte actuel sur les petits agriculteurs. Ces mesures concernent surtout, le soutien au rendement et l’allongement de la durée de paiement des dettes, la prolongation de l’application de la décision ministérielle concernant l’aide étatique pour l’irrigation au goutte-à-goutte jusqu’à fin 2021.

Malgré les difficultés, le secteur agricole est parvenu à préserver un rythme assidu en termes d’exportations. Ainsi, l’exportation est passée de 17,2 milliards de DH en 2010 à environ 40 milliards la saison dernière, soit une hausse de 130 %. Cet exploit est le résultat des efforts soutenus engagés par les producteurs et les exportateurs et également, grâce à l’action de l’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations et de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, a martelé M. Akhannouch.