13 novembre 2020 - 17h30 - Economie - Par: J.K
Le Maroc se retrouve en situation d’importateur net de produits agricoles, alors qu’il était un des grands exportateurs. Le Royaume a ainsi ouvert la porte à l’agro-industrie européenne, en matière de valeur ajoutée et de création d’emplois.
Le Maroc régresse de plus en plus en matière d’exportation, devenant ainsi importateur de certains produits agricoles dont les jus d’agrumes, du concentré de tomate et autres conserves de légumes et condiments. Au cours de ces dernières années, le phénomène s’est élargi jusqu’à la pomme de terre.
Le royaume qui assurait la production de plus de 2 millions de tonnes de pommes de terre, de toutes sortes, importe aujourd’hui une importante quantité de produits transformés tels que, les frites surgelées, les flocons et poudre du tubercule. Or, durant la dernière décennie, les exportations semblaient se stabiliser à des niveaux inférieurs. Ainsi, parmi la trentaine d’exportateurs ces 3 décennies, seuls 3 ou 4 continuent de desservir les marchés extérieurs, rapporte L’économiste.
À en croire une source professionnelle, les opérations sont réalisées juste pour combler une partie des importations des semences en admission temporaire. Pour certains, la baisse de rentabilité de la PDT par rapport à d’autres produits comme la tomate, le poivron, le haricot vert, le piment et autres, serait la cause de la situation. Mais, d’autres estiment que c’est à cause du déficit de certification et l’absence de diversification variétale à l’export. Pourtant, la culture de la pomme de terre s’est beaucoup développée ces dernières décennies, avec l’introduction de variétés performantes telles que Nicola et Spunta, Désirée, Timate, Roseval, Diamant et autres.
Cependant, à défaut d’industrie de transformation, le Maroc importe des frites prédécoupées et calibrées de l’UE et d’Égypte, soit un total de 10 000 tonnes dans le cadre des accords de libre-échange. De même, pour la pomme de terre en flocons et en poudre pour la fabrication de la mortadelle.
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