Après les manifestations des vendredis 5 et 12 février, les habitants de Fnideq sont redescendus dans la rue ce vendredi 19 février pour demander la réouverture de la frontière avec Ceuta, fermée depuis bientôt un an.
Tous les vendredis, depuis trois semaines, les habitants de Fnideq organisent des mouvements de protestation pour exiger la réouverture de la frontière avec Ceuta.
Ce vendredi 19 février, comme c’était le cas le vendredi 12 février, les manifestations ont été pacifiques. Majoritairement des jeunes, avec leurs téléphones allumés en l’air, et reprenant en chœur des chansons de protestation, ils ont crié leur désespoir face à la situation d’extrême précarité dans laquelle ils vivent avec leurs familles depuis la fermeture de la frontière qui a conduit à la cessation des activités commerciales et de la contrebande.
Le vendredi 5 février, la manifestation a été marquée par des affrontements entre la police et des manifestants dont 4 ont été interpellés. Après plusieurs jours de mobilisation populaire, ils ont été libérés cette semaine, à l’exception de l’un d’eux, condamné à six mois de prison avec sursis pour son appartenance à un groupe non autorisé (Adl Wal Ihssane).