
Fnideq : la société civile demande un plan de relance économique
La société civile de Fnideq appelle à la mise en place d’un « plan de relance économique urgent pour sauver la ville ». Ce plan doit prendre en compte la réouverture des...
Après onze mois de fermeture des frontières marocaines avec l’Espagne, les habitants de Fnideq ne tiennent plus. Dans la nuit de vendredi à samedi, ils ont exprimé leur ras-le-bol de cette situation, à travers des protestations à Fnideq et Tétouan.
Nuit mouvementée à Fnideq. Des émeutes et des rassemblements spontanés ont eu lieu dans cette ville frontalière à Ceuta, et aussi à Tétouan.
À Fnideq, des barricades ont été incendiées par des populations surchauffées qui n’hésitaient pas à lancer des pierres aux agents de la gendarmerie, accusés d’avoir dispersé avec violence le mouvement de protestation organisé en fin d’après-midi de ce vendredi.
Bien avant la survenue de la pandémie, la population de Fnideq vivait dans des conditions socioéconomiques très difficiles, notamment en raison de l’interdiction par le Maroc du commerce de marchandises de contrebande aux frontières. La fermeture des postes-frontières de Ceuta et Melilla, décidée pour raison de crise sanitaire, est venue aggraver cette situation.
De fait, les familles qui vivaient de ce circuit économique depuis des décennies autour de Ceuta et Fnideq (et dont M’diq, Martil, Tétouan ou Tanger ont également bénéficié) n’ont plus d’autre moyen de subsistance. Nombre de jeunes et même d’adultes, originaires de Fnideq, qui ont perdu tout espoir en un avenir meilleur, optent pour l’immigration clandestine au péril de leur vie. Les cas de disparition en mer s’enregistrent à une fréquence inquiétante.
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