Fnideq : relaxe et peine de prison avec sursis pour les quatre jeunes interpellés

19 février 2021 - 11h40 - Maroc - Ecrit par : I.L

Les quatre jeunes interpellés dans le cadre des manifestations du 5 février à Fnideq ont été condamnés à six mois de prison avec sursis. Sur ordre du procureur, ils ont été libérés, mardi 16 février.

Yassine Razine, Reda Al-Aafiqi, Noureddine Al-Hichu et Mohamed Makdar ont recouvré la liberté. Les autorités locales auraient commencé à recenser les personnes touchées par la fermeture des frontières entre Fnideq et la ville occupée de Sebta. Selon la société civile, elles pourraient bénéficier sous peu d’un soutien financier mensuel de la Délégation de l’entraide nationale.

Pour Mohamed Abgar, avocat et membre du mouvement citoyen For The City of Fnideq, ces aides financières devaient concerner les personnes qui travaillaient dans la ville de Sebta.

Vendredi 5 février dernier, les habitants de cette ville frontalière ont organisé un sit-in « non-autorisé » pour exprimer leur ras-le-bol après 11 mois de fermeture des frontières marocaines avec l’Espagne.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Manifestation - Droits et Justice - Fnideq

Aller plus loin

Fnideq : manifestation contre la fermeture des frontières (vidéo)

Après onze mois de fermeture des frontières marocaines avec l’Espagne, les habitants de Fnideq ne tiennent plus. Dans la nuit de vendredi à samedi, ils ont exprimé leur...

Berrechid : les membres de la « bande de l’auto-stop » interpellés

Les éléments de la gendarmerie de Berrechid ont procédé à l’arrestation de deux membres d’une bande criminelle qui sévissait dans les encablures de Casablanca et Settat. Ils...

Pas de libération pour les manifestants de Fnideq interpellés

L’examen du dossier des quatre personnes arrêtées dans le cadre des manifestations contre la dégradation de la situation économique au Maroc, a été repoussé au 16 février par le...

Des arrestations après les manifestations à Fnideq

Après les manifestations qui ont éclaté vendredi soir à Fnideq et aussi à Tétouan, le parquet général de Tétouan a engagé lundi des poursuites judiciaires contre quatre...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Le harcèlement sexuel des mineures marocaines sur TikTok dénoncé

Lamya Ben Malek, une militante des droits de la femme, déplore le manque de réactivité des autorités et de la société civile marocaines face aux dénonciations de harcèlement sexuel par des mineures sur les réseaux sociaux.

Une famille marocaine au tribunal de Beauvais pour un mariage blanc

Une famille marocaine est jugée devant le tribunal de Beauvais pour association de malfaiteurs dans le but d’organiser un mariage blanc. Le verdict est attendu le 12 janvier 2023.

Deux fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone en prison

Accusés de détournement de fonds, deux anciens fonctionnaires du consulat du Maroc à Barcelone ont été placés en détention, mercredi, par le procureur général du Roi près du tribunal des crimes financiers de Rabat.

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Maroc : utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie

Le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, a mis en garde les présidents des tribunaux contre l’utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie.

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...