
Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, prévoit de réaménager son équipe. Certains ministres devraient perdre leurs postes.
Pas moins de 11 fonctionnaires fantômes ont été découverts à la chambre des Conseillers du Parlement marocain, dont des dirigeants de puissants partis de l’opposition et de l’Istiqlal, ainsi qu’un membre de la Commission nationale du dialogue sur la société civile.
Les primes accordées aux fonctionnaires de la chambre des Conseillers en fin de session parlementaire prévue ce vendredi, s’élèvent à 3,2 millions de DH. Parmi les bénéficiaires, des fonctionnaires fictifs qui ne connaissent du parlement que le nom.
Mohamed Cheikh Biadillah, président de la deuxième chambre du Parlement a refusé d’accorder les primes aux puissants fonctionnaires fantômes, dont trois ont exercé de fortes pressions pour inciter le Conseil à revenir sur sa décision.
Les trois fantômes sont, selon des sources du quotidien Akhbar Al Yaoum, un membre du conseil politique du Parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), un proche de Hamid Chabat, patron de l’Istiqlal, et le troisième fantôme est un grand militant, président d’une association connue au niveau national.
La chambre des Conseillers compte plus de 300 fonctionnaires, dont les salaires ont été augmentés récemment de 17%. Karim Ghellab, président de la chambre des Représentants a accordé quant à lui des primes annuelles allant jusqu’à 140.000 DH par fonctionnaire.
En mars dernier, Biadillah avait offerts des bijoux en or, notamment aux employées fantômes de la deuxième chambre de l’hémicycle, à l’occasion de la journée internationale de la femme, en guise de reconnaissance pour leur "travail et leur dévouement".
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