6 février 2014 - 19h48 - Maroc
Le ministère marocain vient d’engager des procédures à l’encontre de plusieurs centaines de fonctionnaires suite à des absences injustifiées. Au Maroc, ils sont appelés "les fonctionnaires fantômes", et sont estimés à plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Dans une interview accordée au journal Akhbar Al Yaoum, Mohamed Moubdii a déclaré avoir activé la procédure pour abandon de poste à l’encontre de 757 fonctionnaires de l’Administration publique, pour des absences injustifiées durant l’année 2013. Certains ont été radiés, d’autres attendent les résultats d’enquête de son ministère.
Même si le phénomène est "complexe est compliqué", le ministre dit avoir adopté une approche beaucoup plus ferme et plus efficace en mettant en place des "mesures préventives permanentes". Ces mesures, dit-il, passent par un contrôle quotidien de la présence des fonctionnaires sur leur lieu de travail et l’implication des responsables dans le processus des horaires officiels. De plus, et c’est là où ça peut faire mal, il y a une suspension du salaire en cas d’abandon de poste.
Au Maroc, le gouvernement estime leur nombre à 15.000 personnes. Rien que pour la ville de Tétouan par exemple, 239 fonctionnaires ayant abandonné leur poste ont été recensés. Pour l’anecdote, il y a même différents degrés de fonctionnaires : "vieux fantôme, nouveau fantôme et demi fantôme", c’est dire la gravité du problème.
Mohamed Moubdii tente, en s’attaquant aux fonctionnaires fantômes, de faire oublier ses propos concernant l’affaire Ruby et Berlusconi. Lors d’une interview largement reprise et commentée par la presse italienne, et surtout celle proche de l’ancien homme fort du pays, Moubdii avait déclaré que Karima El Mahroug alias Ruby, avait eu des relations sexuelles alors qu’elle était majeure, ce qui remet complètement en cause le procès de Berlusconi, ses 7 ans de prison et son inéligibilité.
Une Marocaine d’Italie fait condamner son père à 10 ans de prison
Tourisme : le marché chinois échappe aux professionnels marocains
Le dirham perd de la valeur face à l’euro
Maroc : l’étrange maladresse qui coûte cher à un baron de la drogue
Nike présente des maillots avec hijab intégré
Les abattoirs d’Île-de-France sont-ils 100% halal ?
Les oasis marocaines en voie de disparition
La Turquie soutient le Maroc sur le dossier du Sahara
Maroc : pas de licenciement au ministère de la justice
Royal Air Maroc rejoint l’Alliance Oneworld en mars 2020
Maroc : voici le calendrier des vacances scolaires 2019/2020
Maroc : voici les 35 membres de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement