Tanger : Racket des grands taxis à l’aéroport Ibn Battouta
Les usagers de l’aéroport Ibn Battouta de Tanger souffrent du coût élevé des services des grands taxis et appellent les autorités locales à trouver des solutions efficaces.
Au Maroc, de nombreuses licences ont été retirées aux chauffeurs de taxi qui ne sont pas en règle. Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, assure que son département s’évertue à soutenir et à accompagner diverses initiatives visant à moderniser les services de taxis et à les adapter aux besoins et aspirations des clients.
Répondant à une question du groupe parlementaire Haraki à la Chambre des représentants sur « la qualification du secteur des taxis et l’établissement de normes uniformes à l’échelle du royaume », Abdelouafi Laftit a confirmé que les autorités provinciales, habilitées par la loi à réglementer le secteur des taxis, s’assurent d’inclure dans les décisions opérationnelles les conditions spécifiques pour l’exploitation des taxis et la prestation de leurs services, ainsi que les conditions nécessaires à l’exercice de la profession afin d’imposer le respect des normes de qualité et de comportement professionnel des chauffeurs de taxi. Ces décisions relatives à l’exercice de la profession de conduite de taxi et à l’octroi de la licence définissent les conditions et les critères requis pour ceux qui aspirent à travailler dans le secteur et les conditions de prestation du service et de gestion de la relation avec les clients, a-t-il précisé.
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Le refus par le chauffeur de taxi de conduire le client à sa destination sans motif valable, l’offre de service conditionnée, la non-affichage des tarifs ou leur augmentation, et l’utilisation non conforme du compteur, sont des pratiques contraires aux lois et règlements en vigueur ou celles considérées comme immorales et nuisibles à la profession. À en croire le ministre, ces pratiques sont sanctionnées. Entre janvier 2023 et février 2024, quelque 317 licences ont ainsi été retirées aux chauffeurs de taxi qui ne sont pas en règle pour une durée variant entre un mois et six mois. De même, 15 licences ont été temporairement retirées en attendant les décisions judiciaires y afférentes.
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Laftit a en outre assuré que son département veille non seulement à uniformiser les normes et les procédures de base et à les généraliser à toutes les provinces et préfectures, à travers des circulaires ministérielles envoyées périodiquement aux autorités provinciales, en supervisant le secteur et en accompagnant le travail des services provinciaux compétents, mais il s’évertue également à soutenir et à accompagner diverses initiatives visant à moderniser les services de taxis et à les adapter aux besoins et aspirations des clients, notamment les initiatives visant à réguler l’activité de connexion via des applications entre les taxis et les utilisateurs de ce type de transport au niveau des provinces et préfectures, ou à créer des mécanismes de réservation préalable des services de taxis.
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