Au Maroc, les motos-taxis ne font pas que des heureux

12 juillet 2024 - 18h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Un nouveau mode de transport émerge à Tanger et dans d’autres villes marocaines. Il est toutefois jugé illégal par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Alors que la tension entre les chauffeurs de taxi et les utilisateurs d’applications de transport s’intensifie, un nouveau mode de transport fait son apparition. À Tanger, les entreprises de transport ont commencé à utiliser des motos pour transporter les passagers. Elles exigent des conducteurs qu’ils disposent de motos en bon état et équipées de documents légaux tels que la carte grise et le permis de conduire, afin qu’ils puissent offrir leurs services via les applications après avoir enregistré leurs données personnelles. Elles leur donnent également des orientations notamment éviter certains lieux comme les stations de taxis, les gares et devant les hôtels, afin d’éviter les problèmes avec les professionnels de taxi et d’échapper aux enquêtes sécuritaires.

À lire :Casablanca : les taxis en colère contre les ... motos-taxis

L’entrée des motos dans le secteur du transport n’est pas du goût des professionnels des taxis. Ceux-ci appellent à la nécessité d’organiser et de réglementer ces pratiques en raison de l’engouement important qu’elles suscitent.

À lire :Au Maroc, les taxis clandestins dans le viseur du gouvernement

Répondant à une question au Parlement, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a déclaré que l’utilisation de véhicules privés pour le transport via des applications intelligentes est illégale et nécessite une autorisation préalable, et expose aux sanctions prévues par la loi. Il en est de même l’utilisation des motos pour le transport urbain.

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Sujets associés : Tanger - Abdelouafi Laftit - Transport en commun - Ministère de l’Intérieur (Maroc)

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