Au Maroc, les taxis clandestins dans le viseur du gouvernement
Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, dit mener une lutte implacable contre les taxis clandestins, notamment les utilisateurs des applications intelligentes de transport...
Les refus répétés des chauffeurs de taxi de Rabat d’effectuer certaines courses font jaser. La situation a même pris une tournure politique, avec une question parlementaire déposée à la Chambre des représentants.
Un député a dénoncé le comportement de certains taxis à la gare d’Agdal. « Contrairement à ce qui se pratique dans d’autres régions du royaume, il a été noté que les chauffeurs de petits taxis à la gare d’Agdal choisissent les destinations qui les arrangent », a-t-il déploré.
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Selon le parlementaire, ces chauffeurs refusent purement et simplement de prendre des clients souhaitant se rendre dans certains quartiers, les obligeant à emprunter des itinéraires détournés et à perdre du temps précieux. « Ils se comportent de manière contraire aux valeurs morales et agissent de manière inappropriée sans contrôle ni surveillance », a-t-il ajouté.
Face à cette situation préjudiciable aux usagers, le parlementaire a interrogé le gouvernement sur les mesures qu’il compte prendre pour y remédier. Il souhaite savoir si des sanctions sont prévues pour les chauffeurs indélicats et si des dispositions seront mises en place pour garantir un service de taxi de qualité à tous les citoyens.
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