Des contrôles ont permis de constater que certains chauffeurs facturaient des prix plus élevés que ceux fixés par les autorités. Des passagers ont notamment été contraints de payer 20 dirhams pour un trajet qui ne devrait coûter que 15 dirhams.
Face à ces pratiques abusives, les autorités ont réagi très rapidement. Deux chauffeurs ont vu leur licence de confiance retirée, et un troisième a subi la même sanction après avoir « revendu » une course à un autre taxi, fait savoir le site local kech24.
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Le tarif pratiqué par certains chauffeurs à Marrakech fait souvent polémique. Il n’est pas rare qu’ils demandent parfois 200 ou 300 dirhams pour une petite course qui coûte normalement une trentaine de dirhams. Face aux abus, de nombreuses associations de consommateurs ont demandé à l’État d’autoriser les applications comme Uber ou InDrive, ce qui permettrait, selon eux, de faire baisser les tarifs et d’augmenter la qualité offerte par les taxis traditionnels.