
Casablanca : les propriétaires de hammams défient la loi
Plusieurs propriétaires de hammams traditionnels dans certains quartiers de Casablanca ont décidé de ne pas respecter la mesure de fermeture de ces établissements trois jours...
Au Maroc, la mesure de fermeture des hammams et stations de lavages auto trois jours par semaine, prise par le ministère de l’Intérieur, afin de rationaliser la consommation d’eau pourrait engendrer un problème majeur. C’est du moins ce que redoute un expert en environnement.
« La fermeture des bains publics pourrait conduire à la consommation d’eau potable puisque l’eau des bains provient principalement des puits, ce qui pourrait créer un problème majeur dans le secteur », a déclaré à Al Ayam 24 Mustapha Benraml, expert en environnement. S’il admet que cette mesure s’avère importante, il estime toutefois qu’il « est nécessaire de considérer d’autres perspectives afin d’éviter de glisser vers des pentes dangereuses ».
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Selon l’expert, cette mesure n’est pas suffisante. « […] il n’est pas nécessaire qu’il y ait une surveillance de la part du ministère de l’Intérieur pour qu’il y ait un sentiment d’appartenance à cette nation et de préservation de ses ressources vitales », ajoute-t-il, faisant savoir que certaines villes comme Rabat, Agadir, Tanger et Tétouan utilisent des eaux traitées pour l’irrigation des espaces verts, des terrains de sport et d’autres espaces publics et privés.
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Se basant sur une note du ministère de l’Intérieur, les autorités provinciales et des régions ont pris une décision interdisant l’activité des hammams et le lavage de voitures les lundis, mardis et mercredis de chaque semaine, dans le but de rationaliser l’eau.
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