Casablanca : fermeture des hammams et lavages auto
La ville Casablanca est face à un gros dilemme : comment économiser l’eau dans les hammams publics face à une sécheresse sans précédent pour la deuxième année d’affilée, tout en...
Plusieurs propriétaires de hammams traditionnels dans certains quartiers de Casablanca ont décidé de ne pas respecter la mesure de fermeture de ces établissements trois jours par semaine, prise par les autorités locales afin de rationaliser la consommation d’eau.
Ces propriétaires de bains traditionnels dans les quartiers d’Anfa, Ain Chock et Hay Hassani de Casablanca ont décidé de passer outre ces restrictions et d’ouvrir les portes de leurs établissements pendant les trois jours interdits, ont indiqué des sources à Hespress, craignant que cette opposition contre la décision de fermeture des hammams ne fasse des émules.
À lire : Casablanca : fermeture des hammams et lavages auto
Abderahmane El Hadrami, secrétaire régional du secteur des bains publics au sein de l’Union générale des entreprises et professions, a réitéré la disponibilité des professionnels du secteur à dialoguer avec les autorités locales afin de trouver en urgence des solutions appropriées et viables à la rationalisation de l’eau, tout en préservant les droits des travailleurs.
À lire : Maroc : la fermeture des hammams fait des malheureux
Pour rappel, le Wali de la région de Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, a pris une décision interdisant l’activité des bains publics et le lavage de voitures les lundis, mardis et mercredis de chaque semaine, dans le but de rationaliser l’eau.
Aller plus loin
La ville Casablanca est face à un gros dilemme : comment économiser l’eau dans les hammams publics face à une sécheresse sans précédent pour la deuxième année d’affilée, tout en...
Plutôt que de fermer les bains publics pour rationaliser l’eau, la députée du parti socialiste, Majida Chahid, propose de fixer la capacité d’accueil de ces établissements ou de...
Face à la pénurie d’eau que connait le Maroc, les autorités ont décidé de prendre une décision choc concernant les hammams.
La députée Loubna Sghiri, membre du groupe du Progrès et du Socialisme à la Chambre des représentants, alerte sur la précarité au travail qui touche les travailleuses et...
Ces articles devraient vous intéresser :