De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.
Le one-man show « L’autre, c’est moi » de l’humoriste marocain Gad El Maleh, qui s’affirme comme l’un des comiques majeurs de sa génération, sortira en DVD le 24 novembre courant en 600.000 exemplaires. « L’autre, c’est moi » est un spectacle très physique de près de deux heures, qui mêle performance sportive et séance de domptage.
Né à Casablanca, Gad El Maleh affirme dès son plus jeune âge sa volonté de réussir une carrière artistique. Il quitte le Maroc à 17 ans afin de vivre d’autres expériences au Québec.
Après avoir passé quatre ans à Montréal, il s’installe à Paris et suit une formation artistique pendant deux ans et demi, avant d’écrire son premier one-man-show « Décalages » et tourne dans son premier long-métrage « Salut cousin » en 1996.
Après le succès rencontré par son spectacle, le champion toutes catégories des présentateurs aux Césars privilégie sa carrière cinématographique où il a tourné dans de nombreuses comédies telles « XXL », « On fait comme on a dit » ou encore « Les gens en maillot de bain ne sont pas forcément superficiels » et démontre également une grande facilité pour les rôles dramatiques comme dans « L’homme est une femme comme les autres » ou « Train de vie ».
Les années 2000-2001 ont marqué la consécration pour le comédien qui entame une tournée avec son second one-man-show « La vie normale » et reprend le rôle de séducteur dans « La vérité si je mens !2 », l’un des plus gros succès au box-office français de l’année 2001.
Au terme des dernières représentations de « La vie normale », Gad El Maleh tourne dans « A + Pollux » en 2002 avant de retrouver le réalisateur de « Salut cousin », Merzak Allouache, qui le dirige également dans la comédie « Chouchou ».
Rappellons que c’est à Casablanca, sa ville natale qu’il a présenté son one man show « L’autre, c’est moi ». L’événement a été très bien accueilli par les Casablancais.
Al Bayane
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