Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
Au fil des ans, le détroit de Gibraltar, reste une plaque tournante des trafics de drogues, des êtres humains en dépit des efforts inlassables consentis par les autorités marocaines.
Les luttes menées contre les trafics surtout de drogues ont certes connu du succès mais les drogues continuent de circuler sur la côte. Les narcotrafiquants font passer via le détroit de Gibraltar plus de 280 tonnes de drogue par mois, soit 80 % du haschich consommé en Europe. En 2018, l’État espagnol avait lancé un plan de sécurité dénommé "Campo de Gibraltar" afin de contrer ce trafic. Toujours est-il que la lutte contre le trafic est une véritable hydre de Lerne.
Une équipe de Reporters de France 24 est allée à la rencontre de certains habitants qui s’investissent ou luttent contre les trafics sur cette côte espagnole. Première personne rencontrée, le pilote Pedro Luis Bardon. À son actif, 30 ans de poursuite des embarcations chargées de drogue dans le détroit. Ils font ensuite la connaissance de Julio, un "organisateur". Cet homme qui tutoie la soixantaine est à la tête d’un réseau de trafic de cocaïne et de haschich installé au Maroc. Pour lui, mêmes les êtres humains ont un prix.
L’équipe de reporters a rencontré José Manuel, un jeune retraité de la police. Sa carrière se résume à la lutte contre le trafic de drogue. Après son admission à la retraite, celui qu’on surnomme “chef” arpente encore les couloirs de la police.
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