
En raison du contexte politique négatif en Europe, le ministère des Habous et des Affaires islamiques entend réviser sa politique d’encadrement religieux des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Les investissements en actions cotées à la Bourse de Casablanca des étrangers et des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) ont atteint 24,9 milliards DH en 2003, s’inscrivant ainsi en hausse de 29,5 pc par rapport au niveau enregistré en 2002 (19,3 milliards), indique le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM).
Cette évolution est due essentiellement à l’augmentation des cours des valeurs inscrites à la cote de la Bourse de Casablanca, explique le CDVM qui vient de rendre public son rapport sur les titres détenus par les étrangers et les MRE.
Par ailleurs, la part des étrangers et des MRE dans la capitalisation boursière a légèrement baissé pour se stabiliser à 21,6 pc en 2003 au lieu de 22,1 pc en 2002, note le CDVM qui ajoute que le nombre de cette catégorie d’investisseurs n’a pas connu de variation importante, passant de 1.173 en 2002 à 1.189 en 2003.
L’analyse par nationalités fait ressortir une prédominance des investissements des personnes morales de droit français qui s’accaparent plus de 50 pc du montant investi par les étrangers et les MRE, soit 10,8 pc de la capitalisation boursière, souligne la même source.
Le CDVM précise, par ailleurs, que les investissements en actions cotées des étrangers et des MRE sont constitués à hauteur de 93,2 pc de participations stratégiques, lesquelles s’élèvent à 23,7 milliards DH en 2003.
Quant à la part volatile, elle n’a représenté que 1,5 pc de la capitalisation boursière en 2003 contre 1,8 en 2002, ajoute la même source.
Concernant les investissements en titres d’Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM), le CDVM note qu’ils se sont accrus de 81 pc, puisque le montant de ces titres détenus par les étrangers et les MRE est passé de 289,8 millions DH à 524,6 millions entre 2002 et 2003.
Cet accroissement de l’investissement en titres d’OPCVM s’explique tant par l’augmentation des souscriptions nettes que par la sensible augmentation des valeurs liquidatives au cours de la période considérée.
MAP
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