L’indice global des prix immobiliers a enregistré une progression de 1,7 %. Cette augmentation est le reflet de disparités selon les types de biens. Ainsi, le résidentiel a connu une légère inflation de 0,6 %, tandis que les terrains urbains ont vu leurs prix grimper de 4,2 %. Mais c’est le secteur de l’immobilier professionnel qui a connu la plus forte croissance, avec une hausse de 8,7 % pour les locaux commerciaux.
Le marché des appartements a affiché une progression modeste, avec une augmentation des prix de 0,6 % et une hausse plus marquée des transactions, atteignant 13,2 %. Du côté des maisons, la tendance est légèrement différente : les prix ont fléchi de 0,9 %, mais les ventes ont bondi de 39,1 %. Un signe que les acheteurs sont au rendez-vous, même si les prix ne suivent pas toujours la même courbe.
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Concernant les terrains à bâtir, situés en zone urbaine, leur valeur s’est appréciée de 4,2 %, accompagnée d’une augmentation substantielle des transactions, atteignant 22,7 %. Ces biens, prisés, confirment l’attrait persistant pour la construction neuve dans la région, sans doute à l’approche des grandes échéances sportives que le Maroc va vivre.
Le segment des locaux commerciaux sort clairement du lot. Avec un bond des prix de 8,7 % et une envolée des transactions de 45,8 %, il témoigne d’une vitalité économique certaine et d’une confiance renouvelée des entrepreneurs.
Si l’on observe les chiffres sur l’ensemble de l’année 2024, le bilan est plus nuancé. Les prix ont globalement connu une très légère baisse de 0,1 %, mais les transactions, elles, ont progressé de 14,3 %. Le marché immobilier tangérois semble donc avoir connu une année globalement positive, marquée par un dynamisme certain des ventes.