En attendant le nouveau code électoral qui devra préciser les modalités de la participation des Marocains résidents à l’étranger au prochaines élections législatives 2007, notamment en ce qui concerne le découpage électoral, le nombre de sièges au Parlement qui sera accordé, le procédé de vote entre autres questions, les associations des MRE et autres amicales sont à l’œuvre pour accompagner cette première expérience et contribuer à sa réussite.
L’une des propositions formulées dans ce sens, concerne le nombre de sièges à accorder aux représentants de la communauté marocaine à l’étranger et selon laquelle ce nombre doit être équivalent à 10% du total des 325 sièges parlementaires étant donné que la communauté marocaine à l’étranger dépasse les 3 millions c’est-à-dire plus de 10% de l’ensemble des Marocains.
Cette proposition renvoie à l’une des revendications principales des associations des MRE, à savoir celle relative à l’égalité en matière de droit à la citoyenneté. Revendication qu’on retrouve dans le Concept présenté récemment par le Congrès mondial des citoyens d’origine marocaine « Congress » aux partis politiques et aux associations de la société civile, lors d’une table ronde organisée à Rabat sur la participation politique des MRE aux législatives et le Conseil supérieur de l’immigration.
Ledit Concept a trait aux différentes questions que soulève cette première expérience, notamment celles relatives à la représentation politique des MRE au sein des partis et à travers les associations dans les pays d’accueil, au rôle des services consulaires appelés à veiller à la transparence du scrutin et à la question du vote électronique ou par courrier. Aussi, cette première contribution a lancé le débat sur la meilleure façon de représenter les MRE au sein de l’instance législative : est-ce que ce sera par un groupe parlementaire distinct ou par une commission spéciale ?
Hassan Laghcha - Le Reporter