Une délégation du parti Les Républicains, menée par Éric Ciotti, a annoncé sa visite au Maroc du 3 au 5 mai prochains dans le but de poursuivre « une relation de fraternité et de responsabilité » avec le royaume.
Le droit de la nationalité : C’est la nouvelle polémique qui divise l’alliance de gouvernement formée en Italie par le Parti démocrate et le Mouvement 5 étoiles. Si la question hier ne se posait pas, elle est d’actualité aujourd’hui à cause de la forte augmentation des demandes.
Le Parti démocrate, favorable au droit du sol, souhaiterait introduire la possibilité d’accorder la nationalité aux mineurs qui sont nés en Italie et qui ont complété un cycle scolaire.
Le secrétaire du Parti, Nicola Zingaretti, a annoncé dimanche lors d’un meeting à Bologne que sa formation présentera une proposition de loi pour modifier ces règles, mais le Mouvement 5 étoiles a rejeté cette proposition. Quant au candidat du Parti démocrate pour les élections régionales de janvier, il a indiqué qu’il ne considérait pas le droit du sol comme une priorité.
En raison d’un nombre insuffisant de demandeurs, la question sur l’accord du droit de nationalité aux étrangers ne se posait pas, mais les choses ont changé. En effet, les étrangers représentent désormais 9% des résidents en Italie, un chiffre qui a fortement augmenté depuis 2008, passant de 3,4 millions à 5,2 millions en 2018. Cette hausse est principalement due au nombre d’enfants d’étrangers nés dans le pays et non à l’immigration, à en croire des chiffres publiés par l’INSEE italien.
Toujours est-il qu’il est plus difficile pour les étrangers d’accéder à la nationalité italienne sans se marier avec un (e) citoyen (ne) italien (ne), note la presse locale, qui précise que pour les non-Européens, il faut avoir résidé en Italie au moins 10 ans. Les enfants nés dans le pays de parents étrangers doivent quant à eux attendre la majorité pour l’obtenir.
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