La Fédération royale marocaine de football (FRMF), la Fondation d’Achraf Hakimi et plusieurs anciens joueurs ont décidé de voler au secours de Samir Ouidar, ancien milieu de terrain de Berkane et du Difaa d’El Jadida, dont l’état de santé s’est...
A quelques semaines de son départ du gouvernement, Matteo Salvini a signé un décret anti-migrants qui limite l’accès des étrangers à la profession de stadier. Cette restriction met à mal les rencontres footballistiques en Italie.
Bien que Matteo Salvini ait quitté le gouvernement, sa politique sécuritaire et migratoire entame le déroulement des activités sportives. Le décret anti-migrants, signé par l’ex-ministre italien de l’Intérieur, portant sur "l’organisation des services de stadiers dans les installations sportives", produit déjà un effet négatif dans le monde sportif. Ce décret fait obligation aux aspirants au métier de stadier, de nationalité étrangère, de fournir des documents attestant de leur bonne conduite, aussi bien sur le territoire italien que dans leur pays d’origine.
Le 24 novembre 2019, le match opposant Catane et Casertana en Série C, s’est déroulé à huis clos, rapporte L’Equipe. En cause, un nombre insuffisant de stadiers. Une première en Italie. Alors que 105 stadiers devaient être sollicités pour assurer la sécurité de la rencontre, seulement 37 étaient présents.
"Ce qui s’est passé à Catane, sera bientôt une réalité nationale", avertit Ferruccio Taroni, président de l’Association nationale des délégués à la sécurité (Andes). A l’en croire, la situation est critique dans toute l’Italie, car certains stades travaillent avec un effectif réduit, exposant ainsi les spectateurs à des risques sur le plan de la sécurité. "Nous demandons au nouveau gouvernement de se pencher rapidement sur la question", a-t-il lancé.
Sur 30 000 stadiers que compte l’Italie, 14 000 sont étrangers, indiquent les chiffres de l’Andes. Dans ce lot, 4 000 ne peuvent satisfaire aux nouvelles exigences. Or, c’est un job qui n’intéresse plus les autochtones en raison de la paie (entre 30 et 60 euros par match pour 8 heures de travail minimum sans prise en charge des frais de restauration et de nuitée).
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