Fouari s’en est émue dans un message publié sur son compte Facebook, confiant avoir subi un long interrogatoire de la police avant d’être renvoyée à Istanbul où elle se retrouvera en compagnie de « clandestins » et de personnes ayant « falsifié » les visas d’entrée.
L’erreur de la journaliste a été de laisser sur son passeport un sticker d’Israël et ne pas l’avoir enlevé lors de son entrée au Liban, confie-t-elle, rappelant que les autorités israéliennes n’apposent pas un cachet sur les passeports pour éviter justement qu’ils soient refoulés par certains pays arabes.
Dans son message, la journaliste du quotidien Assabah indique également qu’elle a visité plusieurs autres pays arabes sans avoir été inquiétée par les autorités locales.
A noter que Nora Fouari avait déjà écrit dans le passé des articles sur le Liban, notamment un sur les boîtes de nuit. Peut être est-ce la cause de ce refoulement ?