Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.
Comme à l’accoutumée, les opérateurs se sont retrouvés, le 21 juillet, au domicile de Mme le Consul Général de Belgique à Casablanca, pour célébrer la fête nationale de ce pays ami du Maroc. Cette année, qui coïncide avec les 175 ans de cette démocratie multiculturelle, la célébration a permis de hausser d’un cran les engagements.
Après la fête nationale de la Belgique de l’année 2004, placée alors sous le signe de “l’Année de la Belgique au Maroc”, celle de cette année, qui célèbre ses 175 ans, a revêtu un caractère tout aussi faste. En dépit du cachet amical et convivial donné à la cérémonie, les échanges entre les décideurs sont allés bon train. Il est vrai que ces moments, qui sont des occasions tout à fait indiqués pour nouer des contacts, voire même vivifier les relations, prendre des rendez-vous, et tout simplement faire du business, sont très prisés par les opérateurs des deux bords. Cela se comprend aisément, car actuellement, il reste à hisser les transactions commerciales au niveau des liens d’amitié, qui sont si forts. Ce fut également, comme d’habitude, une ambiance multiculturelle, qui caractérise la nation belge, celle-ci comptant en son sein un grand nombre d’élus originaires du Maroc, qui a baigné la soirée. Ce n’est pas pour rien que cette démocratie multiculturelle a été classée par le PNUD 5ème mondiale pour la qualité de vie. Mme Nancy Rossignol- Roobroeck, Consul Général de Belgique a d’ailleurs profité de la soirée pour mettre en exergue les caractéristiques multiculturelles de son pays. Elle a alors rappelé le grand nombre de belges d’origine marocaine, qui sont en réalité autant d’ambassadeurs pour le Maroc. Aussi, Madame le Consul Général leur a rendu hommage, dans la mesure où ils ne cessent de créer des passerelles et de développer des synergies afin que les relations entre les deux pays aillent de l’avant. Elle leur a transmis l’appel que leur a lancé la Belgique pour atteindre cet objectif au cours de cette célébration de la Fête Nationale de Belgique, qui, notons le au passage, correspond à son 25 ème anniversaire, en tant qu’État fédéral.
Une seule et même famille
Les membres de l’Association Marocaine des Anciens Lauréats de Belgique (Amabel), qui comptent des architectes et ingénieurs, très souvent à l’origine de nombre de projets mixtes ou en joint-ventures ont été de la partie. N’est-ce pas l’un d’eux qui a su convaincre Thomas & Piron, le géant mondial des BTP à s’installer au Maroc, où il participe à des projets importants ? La présence d’opérateurs dans les domaines des transports notamment maritimes, permettra certainement de rehausser les niveaux de frets dans les deux sens. Un important armateur local a été repéré parmi les invités...
Il y eut aussi les sympathisants, membres des nombreuses familles Maroco-Belges, qui ont tenu à retrouver la chaleur de cette grande famille.
Il est ressorti de discussions intéressées que tout cet élan doit produire des résultats très rapidement. Pour ce faire, il faudrait que les responsables marocains créent les conditions de confiance nécessaires pour attirer davantage les Marocains Résidant à l’Étranger (MRE), les investisseurs rentrés de l’étranger et ces néo-belges qui piaffent d’impatience pour monter des affaires ici, ont noté les responsables. Quant aux autorités et ressortissants belges, leur volonté d’accroître les échanges sont manifestes. Ils ne demandent qu’à investir le maximum dans un pays qu’ils considèrent comme le leur. Les desseins, qui dictent leurs actions, sont empreints d’un fort désir de voir un Maroc stable et prospère, déclarait en substance Mme Rossignol- Roobroeck.
Avec la multiplication des manifestations, qui se déclinent sous forme de foires, d’expositions commerciales ou culturelles, de symposiums et de conférences, les transactions se multiplieront encore plus. C’est tout le mal que les opérateurs et décideurs des deux pays peuvent souhaiter aux relations déjà très cordiales entre les deux pays.
La Nouvelle Tribune
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