Le Conseil supérieur des Oulémas a fixé, il y a quelques jours, le montant minimum de la Zakat Al Fitr au titre de l’année 2024/1445.
L’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), l’organe représentatif du culte musulman reconnu par les autorités belges, envisage d’avoir recours à des imams formés au Maroc, en Turquie et en Egypte pour officier dans les mosquées de Belgique, où vit une communauté musulmane d’environ un demi million de personnes.
L’EMB compte inscrire cette question parmi ses priorités, a affirmé l’instance musulmane, mercredi, lors de sa première conférence de presse depuis l’installation de ses 17 membres il y a trois semaines.
Le recours depuis quelques années aux services de dizaines d’imams, notamment Marocains, pour diriger la prière et animer les veillées religieuses durant le mois de ramadan, a été qualifié d’expérience "positive" par l’Exécutif.
Cette année, ce sont quelque 120 imams qui sont venus en Belgique à l’occasion du ramadan, dont près de la moitié du Maroc. Les autres se répartissent entre les Turcs (34), les Egyptiens (30), ainsi que des imams venant de pays africains subsahariens, d’Albanie et du Pakistan.
L’Exécutif des musulmans sortant s’était lui aussi saisi de ce dossier qui, faute de budget, n’avait pu aboutir. L’actuel équipe compte sur un plus grand engagement des autorités belges de tutelle pour régler le statut juridique des imams aussi bien que les autres questions liées au culte musulman, notamment le financement des quelque 400 mosquées de Belgique et des enseignants.
Le Matin
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