
Mouton de l’Aïd al-Adha : La fête du sacrifice menacée au Maroc ?
À l’approche de la célébration de l’Aïd al-adha, de nombreux Marocains s’inquiètent de la hausse continue des prix du mouton pour le sacrifice.
Alors que de nombreux Marocains résidant à l’étranger (MRE) rentrent au Maroc pour y passer les congés de l’Aïd al-Adha, certaines familles marocaines font le chemin inverse.
Certaines familles marocaines, en particulier celles qui sont riches ou de classe moyenne et qui vivent au Maroc, préfèrent voyager à l’étranger, notamment vers le sud de l’Espagne, pour y célébrer l’Aïd al-Adha sans mouton, et y profiter des plages. L’idée serait de donner l’équivalent du mouton de l’Aïd à une famille démunie ou à une association caritative. Un geste religieusement acceptable selon la loi islamique.
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Dans une déclaration au site Rue20, un des Marocains ayant choisi de passer les vacances de l’Aïd al-Adha dans le sud de l’Espagne explique les raisons de ce choix. Il évoque le désir de changer certaines habitudes, en consacrant l’équivalent du mouton de l’Aïd à une famille démunie et en voyageant avec les membres de la famille à l’étranger pour faire des achats et profiter des congés de l’Aïd qui coïncident avec les vacances scolaires et estivales.
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Parmi les familles qui ont choisi rester au Maroc, il y en a qui préfèrent passer l’Aïd al-Adha dans des hôtels, notamment dans des zones touristiques populaires. Elles prennent déjà d’assaut les hôtels pour échapper à la canicule et excessive et également à la « foule » de l’Aïd qui caractérise la plupart des quartiers des villes marocaines, fait-on savoir.
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