Le Film amazigh : « Ayit Coura Dounite » à la zaouia d’Oued Ifrane

21 avril 2003 - 16h00 - Culture - Ecrit par :

« Ayit Coura Dounite » est l’intitulé d’un nouveau film en langue Tamazight en tournage actuellement à la Zaouia d’Oued Ifrane dans la commune rurale d’Oued Ifrane ( Province d’Ifrane) par le jeune cinéaste Amine Naqrachi scénariste et réalisateur des deux cours métrages diffusés par la TVM : « Al Kamh Al Manchour » et d’après son scénariste et réalisateur Amine Neqrachi, « Ayit Koura dounite » raconte une scène qui s’ouvre sur un hameau constitué de quelques maisons berbères dont celle de Aaroub et celle de M’barch, tous deux éleveurs et propriétaires terriens.

Aaroub est un homme très sévère envers sa famille et arrogant envers ses ouvriers agricoles. M’barch quant à lui est un homme pieux, très solidaire envers la communauté. Il se dévoue pour monter des projets d’entraide à vocation socio-économique dans un esprit de solidarité.
Suite à une demande en mariage de la fille de M’barch qui lui a été refusée, Aaroub dévoile alors des sentiments de haine envers M’barch ce qui l’amènera à conduire son troupeau paître dans les champs cultivés de M’barch. Il s’en ira dévier le cours d’eau d’irrigation de ses terres pour son bénéfice.
Il ira ensuite labourer les terres qui appartiennent à M’barch, avouant vouloir se les accaparer, il ira jusqu’à barricader une piste empruntée par les villageois et M’barch prétendant que la piste faisait partie de ses terres.
Exacerbé devant les abus de Aaroub, M’barch s’en ira ensuite se plaindre à la Jmaâ et au Cheikh pour se voir humilié par ces derniers avant de décider de vendre tous ses biens, pour aller s’installer en ville. Après une transaction de vente il sera la proie des voleurs qui lui déroberont argent et troupeau. Le fou énigmatique, qui subissait les exactions de la part de Aaroub récupérera ce qu’a perdu ce dernier pour le lui restituer. On découvrira alors que le fou n’est autre que le neveu de Aaroub qui a été spolié de son héritage par Aaroub lui même et qui avait été même torturé jusqu’à perdre la raison. En lui rendant argent et troupeau, Aaroub périra après une crise de délire où il montera les prémisses d’un début de folie. Plus tard, le fou ayant retrouvé toutes ses facultés, se mariera avec Ayada, sa cousine, fille de Aaroub.
Le Matin

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Cinéma - Amazigh - Tournage

Ces articles devraient vous intéresser :

Les Marocains libres de choisir le prénom de leurs enfants, sous certaines conditions

Les officiers marocains de l’état civil sont à présent dans l’obligation d’accepter temporairement les prénoms déclarés, y compris ceux en contradiction avec la loi, contrairement aux pratiques antérieures, selon un décret qui vient d’être publié.

Netflix baisse ses prix au Maroc

Netflix a décidé de se rapprocher davantage de son public marocain en proposant aux nouveaux abonnés des forfaits légèrement à la baisse, actifs depuis le 21 février.

Décès de l’acteur et réalisateur marocain Mohamed Atifi

Le monde du cinéma marocain est en deuil. L’acteur et réalisateur Mohamed Atifi est décédé jeudi soir des suites d’une longue maladie.

Des erreurs sur les panneaux d’autoroutes marocaines

Le député Kamal Ait Mik, membre du groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, a relevé des erreurs dans l’écriture des mots amazighs sur les panneaux de signalisation routière.

Hollywood pose ses caméras au Maroc pour "Lords of War"

Le tournage de la suite du film « Lord of War » sorti dans les salles de cinéma en 2005, devrait bientôt démarrer au Maroc, avec le retour d’Andrew Niccol à la réalisation et au scénario.

Maroc : l’Amazigh reconnue officiellement comme une langue de travail

Les autorités marocaines ont procédé mardi au lancement officiel des procédures qui vont permettre l’intégration de l’Amazigh dans les administrations publiques. La cérémonie a été présidée par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch.

Gad Elmaleh évoque « le modèle marocain de fraternité judéo-musulmane »

À l’occasion de la sortie de son film « Reste un peu » qui sort le 16 novembre, l’humoriste marocain Gad Elmaleh revient sur la richesse spirituelle du Maroc, « une terre de fraternité judéo-musulmane » dont le modèle n’existe « nulle part ailleurs ».

Maroc : appel à déclarer férié le jour du Nouvel an amazigh

Quelque 45 ONG marocaines et de la diaspora demandent au roi Mohammed VI de déclarer férié le « Yennayer » ou Nouvel an amazigh, célébré le 13 janvier de chaque année.

Tarek Boudali : l’accident sur un tournage qui aurait pu lui coûter la vie

L’acteur franco-marocain Tarek Boudali se confie sur le tournage de son nouveau film intitulé 3 Jours max, au cours duquel il s’est gravement blessé.

Nouvel an amazigh au Maroc : ce sera le 14 janvier

La date du nouvel an Amazigh au Maroc est désormais connue. Elle vient d’être définie par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et ce sera le 14 janvier. Ce jour sera donc chômé et payé.