Les services marocains de renseignement ont pu mettre à jour des déplacements, dans cette "base arrière d’Al-Qaïda", de terroristes soupçonnés d’avoir préparé les attentats de Madrid, ajoute le journal qui cite "des sources marocaines très bien informées".
Ce "triangle" abriterait notamment un groupe dénommé Jamaât al-daâwa wa al-Qital al-maghribia (le Groupe marocain de la prédication et du combat), dirigé par Mustapha Abou Ibrahim, alias Nabil Sahraoui et une "section marocaine" du Front islamique du salut (far’â jabhat al-inqadh al-islamia al-maghribia), assure le quotidien sans autres précisions.
Selon Al Ahdath al Maghribia, ces organisations auraient adhéré récemment au réseau Al Qaïda d’Oussama ben Laden.
Le resserrement de l’étau autour des islamistes radicaux au Maroc a poussé les terroristes à fuir vers cette zone difficile d’accès, "d’autant plus que le trafic d’armes est très étendu dans la région", précise le journal en citant les mêmes sources.
La plupart des opérations terroristes que l’Europe a connues ont été préparées dans cette même zone, ajoute le journal.
Plusieurs déplacements de terroristes en Europe, poursuit-il, ne seraient qu’"un trompe-l’oeil" destiné à cacher cette base arrière aux services de sécurité, notamment aux services américains qui ont récemment établi un poste de surveillance dans le sud algérien.
"Les sources citées par Al Ahdath Al Maghribia, n’excluent pas qu’Abou Dahdah (Imad Eddine Barakat Yarkas, le responsable présumé de la cellule espagnole d’Al-Qaïda), ait pu jouer un "rôle secondaire" en accueillant en Europe les islamistes radicaux soupçonés de terrorisme.
MAP