Libre-échange : le Maroc déficitaire avec tous les pays !

30 juillet 2007 - 01h50 - Economie - Ecrit par : L.A

Dans certains cas, le déficit de la balance commerciale s’est aggravé avec les accords de libre-échange. En cause, les barrières non tarifaires, la compétitivité, l’absence de produits exportables et la faiblesse des moyens de promotion. Les chevauchements entre accords posent problème.

A quoi servent les accords de libre-échange ? La question mérite d’être posée à la lumière des accords de libre-échange signés par le Maroc et qui ne lui sont pas favorables, du moins pour l’instant. On s’en doutait, les chiffres le confirment.

Prenons quelques exemples. Déficit commercial avec l’UE en 2000 : 12 milliards de DH ; à fin 2006 : 27,7 milliards ! Déficit commercial avec les Etats-Unis en 2000 : 4 milliards de DH ; à fin 2006 : 7milliards. Déficit commercial avec les Emirats Arabes Unis en 2000 : 124 millions de DH ; en 2006 : 1,1 milliard de DH. Déficit commercial avec la Turquie en 2000 : 508 millions de DH ; en 2006 : 4,4 milliards de DH. Il n’y a que la Jordanie avec laquelle le Maroc réalise un excédent.

Dans le cas de la Tunisie, six ans auront suffi à renverser la vapeur en transformant l’excédent en déficit. Reposons la question autrement. Pourquoi le Maroc ne profite-t-il pas des accords de libre-échange ? Pourtant, le Royaume, rappelons-le, est signataire de 10 accords de ce genre dont 4 dits régionaux et 6 bilatéraux qui, sur papier, présentent des avantages incontestables pour le pays.

La Vie éco a initié le débat. Jeudi 19 juillet, elle a convié différents acteurs concernés par la question à s’exprimer sur les accords de libre-échange. Fait notable, aussi bien le ministre du commerce extérieur, le président de l’Association marocaine des exportateurs (Asmex) que le directeur de la coopération internationale dans l’administration des douanes aboutissent aux mêmes constats ou presque.

L’évolution des indicateurs des échanges extérieurs du Maroc démontre non seulement que le Maroc n’a que très peu profité de l’ouverture des marchés extérieurs des pays avec lesquels ces accords ont été signés, mais aussi que nos importations provenant de ces pays progressent de manière plus soutenue et que certains de ces pays ont réussi à faire beaucoup mieux sur les mêmes marchés, comme l’Europe ou les Etats-Unis. En un mot, le Maroc est pour l’instant le grand perdant de ces accords.

S’il est vrai que la balance commerciale du Maroc est structurellement déficitaire (voir encadré p. 12) et le restera encore pour longtemps, les accords ont eu parfois un effet d’accélération. C’est le cas de l’accord de la grande zone de libre-échange signé dans le cadre de la Ligue arabe (GZLEA), ratifié en 1993 et en vigueur depuis 1998. Entre 2004 et 2006, les importations du Maroc en provenance de ces pays ont presque doublé, passant de 12 à 20 milliards de DH, tandis que les exportations sont passées de 2,3 à 3,2 milliards de DH seulement. Pour ces mêmes pays, le solde déficitaire du Maroc est passé sur la même période de 10 à 17 milliards de DH.

Pour l’accord d’Agadir, la situation n’est pas plus reluisante. En 2006, le déficit commercial était de 1,5 milliard de DH avec l’Egypte et de 400 MDH avec la Tunisie, contre un petit excédent de 165 MDH vis-à-vis de la Jordanie.

Les exportations vers les USA ont baissé de 17% après l’accord !
Le président de l’Asmex, Abdellatif Belmadani, brossera un tableau encore plus parlant de la situation. L’approche de M. Belmadani a consisté en une analyse fine de l’évolution des importations et des exportations du Maroc avec tous les pays avant et après les accords. Les résultats de ce comparatif se passent de tout commentaire (voir tableau ci-contre).

Les chiffres montrent ainsi que l’évolution annuelle des importations du Maroc en provenance de certains pays signataires est nettement positive à partir de l’entrée en vigueur desdits accords : +19% pour la Tunisie, +25% pour la Jordanie, +49% pour les Etats-Unis et +54% pour la Turquie.

A l’opposé, le Maroc ne semble pas avoir pleinement profité de l’ouverture de ces marchés. La preuve, le rythme d’évolution de ses exportations n’est pas particulièrement remarquable en direction de ces pays, voire inférieur à celui d’avant l’entrée en vigueur des accords : +11,35% pour la Tunisie (contre 16,72% auparavant), +20% pour la Jordanie (contre +39% auparavant). Avec les Etats-Unis, la situation est pire puisque les exportations ont chuté de 17% après l’entrée en vigueur de l’accord. En revanche, les performances sur l’Egypte, la Turquie et les Emirats Arabes Unis ont tout de même pu être améliorées.

Si l’on peut opposer à cet étalage de chiffres négatifs le fait qu’ils reflètent les évolutions sur un court terme, l’on ne peut s’empêcher de s’interroger sur les causes d’une telle déconvenue. Pourquoi et comment des accords, censés être favorables, du moins sur papier, aux exportations du pays se sont-ils retournés contre lui ? Pourquoi le Maroc n’arrive-t-il pas en profiter, contrairement aux autres pays ?

Premier élément de réponse, qui vient de Mustapha Mechahouri. Ce dernier n’hésite pas à évoquer la propension de certains pays à profiter à fond des failles des textes, notamment en utilisant les barrières non tarifaires comme celles des normes, du cumul diagonal des règles d’origine quand ce n’est pas tout bonnement un problème de lourdeur bureaucratique. « Les Tunisiens et les Egyptiens sont les champions en la matière », affirme-t-il. D’ailleurs, le cas de la Logan montée au Maroc et que ces deux pays ne veulent toujours pas autoriser à entrer sur leur territoire illustre parfaitement les propos du ministre.

A cette « mauvaise foi » s’ajoute un problème : celui de la compétitivité des produits marocains. « Le Maroc est assurément moins compétitif que tous les autres pays avec lesquels il a des accords de libre-échange à cause notamment du coût élevé de l’énergie, des charges sociales trop lourdes, de la chaîne logistique peu performante et du financement encore difficile à obtenir ». M. Mechahouri en donne pour exemple un grand cimentier international implanté en Egypte et au Maroc. « Les coûts de production du ciment en Egypte sont de loin inférieurs à ceux observés chez nous », affirme le ministre.

Certains marchés, USA et Chine notamment, sont trop importants en volume pour l’industrie marocaine

Autre grand problème, celui des produits eux-mêmes. L’offre Maroc n’est pas assez diversifiée, ni même assez abondante ! Pour El Aïd Mahsoussi, directeur de la coopération internationale dans l’administration des douanes, il est clair que « les opportunités des accords de libre-échange à l’exportation ne deviennent réalité que si l’offre exportable est diversifiée, améliorée et compétitive en qualité et en prix ».

Or, justement, l’offre exportable du Maroc souffre d’un problème de diversification concernant la nature des produits mais surtout les débouchés. Le ministre du commerce extérieur explique cet état des choses par le fait que « les opérateurs marocains ont du mal à se détacher de leur partenaire traditionnel qu’est l’Europe ». Résultat, non seulement ils ratent des opportunités, mais quand bien même certains font la démarche, d’autres problèmes surgissent : méconnaissance des règles du pays, non-maîtrise de la langue, etc.

D’un autre côté, certains autres marchés sont trop importants en termes de volumes pour le tissu industriel national. C’est le cas particulièrement du marché américain ou encore du marché chinois. Anecdote rapportée par le ministre du commerce extérieur : lors d’une visite en Chine, il s’est vu proposer par son homologue l’achat de toute la production de sardine marocaine. « Où est cette production ?, s’interroge M. Mechahouri. Nous n’avons rien à offrir en matière de sardine ». L’on rappellera, à cet effet, qu’il y a deux ans, le ministères des pêches ayant fermé certaines zones aux captures, c’est plus d’un million de tonnes de sardines qui, faute de pêche, ont été perdues.

Mais, même si certains marchés sont trop importants pour le Maroc, « par quoi peut-on expliquer notre contre-performance vers des pays similaires au Maroc, voire de plus petite taille ? », s’interroge Abdellatif Belmadani.

En fait, si les opérateurs ne semblent pas s’être encore attelés sérieusement à la conquête de ces nouveaux marchés qui s’ouvrent, il faut dire que l’Etat ne les y aide pas beaucoup, particulièrement en matière de promotion qui relève, elle, d’organes publics. L’occasion pour le ministre, Mustapha Mechahouri, de rappeler des chiffres qui parlent d’eux-mêmes. « Aujourd’hui, tous les organes de promotion réunis que sont le CMPE, la Maison de l’artisan, l’EACCE et d’autres reçoivent en tout et pour tout un budget de promotion de 50 MDH par an ! ». Un chiffre effectivement ridicule quand on le compare aux budgets de promotion d’autres pays concurrents : 750 MDH pour l’Egypte, 1,5 milliard de DH pour la Turquie, 500 MDH pour la Tunisie.

Evidemment, avec de tels moyens, le résultat est garanti : une promotion très faible, voire quasi-absente sur laquelle vient se greffer un autre problème, celui de la multiplicité des acteurs, à tel point qu’on « ne sait plus qui fait quoi et que, finalement, personne ne fait rien du tout », commente Hammad Kessal, chef d’entreprise et vice-président de la CGEM. Le président de l’Asmex le rejoint sur ce point, se demandant « comment on peut faire de la promotion sur un marché comme les Etats-Unis avec une seule personne qui est l’attaché économique à l’ambassade ! » Et de faire, une fois de plus, la comparaison avec d’autres pays comme l’Egypte, la Jordanie et la Tunisie qui ont mis en place des cellules de promotion réparties à travers tout le territoire américain.

Les Tunisiens champions des barrières non tarifaires

En attendant que tous ces freins soient levés, les accords de libre-échange sont en vigueur, et il faut les gérer. L’administration de la douane en sait quelque chose puisque c’est à elle que revient la tâche d’élaborer les circulaires et instructions d’application des accords et de faire respecter les schémas de démantèlement et règles d’origines.

Problème qui impacte nos exportations : entre ce qui est écrit dans les accords et ce qui est pratiqué dans la réalité, il y a une grande différence. C’est particulièrement le cas des barrières non tarifaires que tous les pays s’engagent à supprimer immédiatement, mais que tout le monde utilise à tour de bras. Certains pays sont même passés champions en la matière. M. Mechahouri raconte, à ce titre, comment, lors de la dernière réunion du Caire, au sujet de l’accord de la zone de libre-échange arabe, les Tunisiens, en désaccord avec la règle d’origine des 40%, voulue par les pays du Golfe, ont pratiquement avoué qu’ils utiliseraient les barrières non tarifaires pour bloquer les produits à la douane.

Au-delà de cette question de fond, dont le règlement est laissé au soin des « politiques », l’administration des douanes, elle, est plutôt confrontée à des problèmes quotidiens liés à l’application des textes de ces accords. Des problèmes qui découlent essentiellement, comme l’explique El Aïd Mahsoussi, « de la multiplication des accords, donc de la complexité des schémas de démantèlement et, enfin, de la diversité des dispositions à appliquer en termes de règles d’origine ».

Télescopages et incohérences entre accords

La tâche des douaniers se trouve davantage compliquée quand on sait qu’aujourd’hui, et pour un même pays, « il y a superposition des différents statuts juridiques des échanges préférentiels », explique M. Mahsoussi. Exemple concret de la Tunisie : le Maroc a signé un accord de libre-échange bilatéral, un accord de libre-échange régional, à savoir celui de la Ligue arabe, puis, récemment, l’accord d’Agadir. Du coup, on ne sait plus lequel des trois régimes appliquer aux marchandises tunisiennes. Le cas est également valable pour d’autres pays arabes comme la Jordanie, l’Egypte et les Emirats Arabes Unis (EAU).

Sur un autre plan, la multiplicité des accords pose aussi un problème de cohérence dans la mesure où les dispositions d’un accord peuvent être en contradiction ou du moins incompatibles avec celles d’un autre. On rappellera, à ce titre, l’épisode de juin dernier, quand les Etats-Unis, arguant d’une clause de préférence contenue dans l’accord de libre-échange signé avec le Maroc, ont demandé à bénéficier des mêmes avantages que ceux accordés aux pays arabes signataires de l’accord de la Ligue arabe, notamment à des produits alimentaires et agricoles.

A la dernière minute, l’administration des douanes, prenant conscience d’une telle incompatibilité, a pu rattraper le coup. C’est ainsi que le ministre du commerce extérieur, Mustapha Mechahouri, a dû se rendre au Caire pour demander aux pays arabes de retirer quelque 128 produits du schéma de démantèlement. Une concession que le Maroc a pu finalement, mais difficilement, obtenir.

En définitive, il est des questions qui se posent d’elles-mêmes : le Maroc a-t-il fait une bonne affaire en signant tous ces accords ? N’y a-t-il pas de menace pour le tissu productif national ? Que peut faire le Maroc pour mettre ces accords à profit ?

Pour toutes ces questions, une position presque commune semble se dégager des propos des uns et des autres, qu’ils soient politiciens, hauts fonctionnaires ou opérateurs : les accords de libre-échange sont incontestablement une opportunité pour le Maroc d’améliorer ses exportations, conquérir de nouveaux marchés et devenir une plateforme d’investissement grâce aux accords croisés. C’est une évidence. Pour certains c’est même une marche forcée avec la mondialisation et la globalisation des échanges.

Le tout est de savoir comment en tirer un maximum de profits. En fait, tous les acteurs insistent sur les mesures d’accompagnement nécessaires pour préparer les opérateurs à se lancer dans la bataille, que ce soit en termes de compétitivité, de promotion ou de diversification de l’offre exportable. El Aïd Mahsoussi résume, pour sa part, assez bien la situation : « Aucun accord, aussi favorable soit-il dans son contenu, ne constitue un avantage en soi, encore faut-il savoir transformer l’essai »

« Les Tunisiens ont su utiliser les normes anglo-saxonnes comme passeport pour l’export »

Ahmed Essadki, Expert consultant

Dans les accords de libre-échange, il est des détails qui n’apparaissent pas mais qui peuvent constituer des éléments déterminants dans la capacité d’un pays à tirer profit de tels accords. C’est le cas particulièrement des normes.

Aujourd’hui, dans les faits, les normes internationales, dans l’agroalimentaire en particulier, auxquelles il faut se conformer pour commercer à l’échelle internationale se trouvent être d’origine ou d’inspiration anglo-saxonne. Ignorer ces règles peut mener, en dehors de la France qui connaît le Maroc, à un dialogue de sourds avec la plupart de nos partenaires, particulièrement ceux qui ont signé avec nous l’accord d’Agadir. Mais eux, contrairement à nous, peuvent arguer du large usage à l’échelle de la planète de leurs normes de contrôle transfrontalières. Il est vrai que la Tunisie n’a pas fait partie de l’empire britannique. Mais elle est beaucoup plus futée que nous.

Par exemple, les conditions sociales et de travail des femmes en Tunisie sont avant-gardistes dans le monde arabe. Leurs lois et règlements sont également en avance sur les nôtres, ne serait-ce que par la généralisation du contrôle qualité, selon l’approche du HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point). C’est pour cela peut-être que le Maroc n’arrive pas encore à profiter pleinement du marché américain

Privatiser la promotion ?

Pour Hammad Kessal, vice-président de la CGEM et chef d’entreprise, aux grands maux les grands remèdes. La promotion du produit Maroc à l’étranger doit être confiée à des opérateurs privés au lieu d’être le fait d’organes aujourd’hui dispersés.

M. Kessal propose carrément de recruter des experts, des supermarketeurs, à qui les pouvoirs publics confieraient la prospection par régions ou marchés. Ces super commerciaux seraient rémunérés à la commission sur le volume d’affaires rapporté. L’idée n’est pas mauvaise mais encore faut-il que le CMPE, la Maison de l’Artisan et autres organismes ou administrations acceptent de céder un peu de leur territoire. Ce qui n’est pas acquis tant les susceptibilités entre administrations sont grandes. On se rappelle, à ce titre, l’épisode de l’Onyx et celui, plus récent, de l’Agence pour la promotion économique du Maroc (Apem) aujourd’hui bloquée à cause du refus du CMPE de fusionner avec la direction des investissements.

Toutefois, Abdellatif Belmadani, président de l’Asmex, ne partage pas cette idée de concession au privé. « Quid de la cohérence de la promotion du produit Maroc ? », s’interroge-t-il. « La promotion n’est pas seulement de la vente, il y a du marketing, de l’image aussi à diffuser, ce que ne peuvent pas faire des super-vendeurs rémunérés au résultat »

La vie éco - Saâd Benmansour

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