Les producteurs de tomates rondes au Maroc alertent sur une baisse significative de la production et une inflation des prix. Voici leur explication.
L’Office des changes vient de publier les statistiques des échanges extérieurs à fin mars 2020. Il en ressort une chute de 30 % des exportations du royaume en mars 2020. La crise sanitaire due au coronavirus en est la principale cause.
Les premiers impacts de la crise du covid-19 sur la balance commerciale du Maroc viennent d’être publiés par l’Office des changes. Le solde de la balance commerciale se dégrade. D’après les éléments recueillis par Médias24, à fin mars, les exportations ont chuté de 30 % soit de 8,5 milliards de DH, pour s’établir à 19,9 milliards. Les importations quant à elles, ont reculé de 16 % ou de 7,4 milliards de DH, pour s’établir à 38 milliards. Le déficit commercial du Maroc s’est donc aggravé de 1,8 milliard, pour passer à 49,1 milliards de DH. L’Office des changes annonce des chiffres plus graves pour le mois d’avril 2020.
La chute des exportations se justifie par la baisse de la demande étrangère et les perturbations des chaînes d’approvisionnement. À ces causes, vient s’ajouter l’arrêt de plusieurs secteurs exportateurs ou consommateurs de biens importés. La propagation de l’épidémie dans les principaux pays partenaires du royaume, dont l’Union européenne a aussi contribué à la chute enregistrée. Tous les secteurs exportateurs ont été impactés par la crise du covid-19. L’automobile, l’aéronautique, le textile et cuir, les phosphates et dérivés, l’agriculture, l’agroalimentaire et l’électronique, ont tous enregistrés des baisses. À fin mars, les recettes touristiques ont enregistré une légère hausse de 2,3 %, soit +337 MDH, alors qu’à fin février, elles affichaient une performance de 11,5 %, correspondant à +1,2 milliard de DH.
L’Office des changes annonce qu’en avril, la situation des échanges extérieurs va davantage se dégrader, écrit Médias24. Le confinement et l’arrêt de l’activité touristique justifient cette prévision de l’Office. Pour les économistes et analystes, un recul plus poussé des importations à cause du gel des investissements et de la baisse de la facture énergétique, pourront sortir le royaume d’affaire.
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