L’étude révèle une confiance élevée envers les « institutions souveraines » (6,7/10) et les institutions éducatives (7,2/10). En revanche, la confiance dans les institutions représentatives reste faible, malgré une légère progression depuis 2011.
Concernant le lien social, 84,7 % des Marocains se sentent en sécurité, un chiffre en augmentation. Cependant, la confiance interpersonnelle demeure limitée : 80 % estiment que « les gens ne sont pas dignes de confiance », contre 20 % qui pensent qu’« il est possible de faire confiance à la plupart des personnes » (5 % en 2011).
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L’espace virtuel est perçu comme une menace pour la cohésion sociale par 71 % des répondants, et 85 % considèrent que les réseaux sociaux contribuent à la diffusion de fausses informations.
Sur le plan économique, 37 % des Marocains se disent confiants dans les perspectives à moyen terme, 45 % restent neutres et 18 % sont pessimistes. 84 % craignent que les crises mondiales actuelles n’aient un impact négatif sur leur avenir.
L’identité marocaine se définit principalement par l’attachement à l’unité territoriale, l’appartenance à l’islam, la connaissance de l’histoire et la pratique des langues arabe et amazighe (cette dernière gagnant en importance avec 6/10).
En matière linguistique, 50,8 % des Marocains utilisent plusieurs langues, et 49,2 % une seule. L’arabe reste la langue d’enseignement privilégiée (73,5 %, en baisse), contre 5 % pour l’amazighe.
Les principaux obstacles au vivre-ensemble, selon les Marocains, sont la pauvreté, l’injustice sociale, la corruption et l’opportunisme. La rudesse et l’extrémisme religieux sont moins cités.