Maroc : pourquoi le "poisson des pauvres" devient hors de prix
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Le secteur de la pêche au Maroc est en crise. Les professionnels de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima évoquent une « pénurie » inquiétante de poissons, entrainant une hausse significative des prix.
Mounir Draz, président de la Chambre méditerranéenne des pêches, qui couvre la bande côtière allant de Larache à Saïdia, a confirmé cette pénurie des ressources halieutiques en Méditerranée, indiquant que ce « problème se pose depuis des années et n’a pas encore été traité comme il se doit ».
Dans une déclaration à Hespress, il fait savoir que les professionnels du secteur sont dans l’attente des résultats des études scientifiques menées par l’Institut national de recherche sur les pêches maritimes et visant à permettre de restaurer les stocks de poissons qui ne cessent de diminuer en Méditerranée.
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Les professionnels se disent prêts à arrêter leurs activités de pêche afin de favoriser cette restauration. Mais ils « ne savent pas quel est le bon moment pour mener à bien cette opération et si elle donnera les bons résultats », souligne Mounir Draz.
Les stocks de poissons dans les différents ports affiliés à la Chambre auraient diminué de 20 à 30 % au cours de cette année 2024, ce qui est à la base de l’augmentation des prix des différents types de poissons, notamment la sardine dont le prix a atteint un record de plus de 40 dirhams pendant l’été.
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