Face aux conséquences du covid-19 sur la filière textile-habillement, les opérateurs demandent de l’aide. Plusieurs petits ateliers formels et informels qui assurent l’approvisionnement local, agonisent à cause du manque d’acheteurs. L’Économiste rapporte que les opérateurs du secteur souhaitent la réouverture des magasins pour sauver la saison. C’est durant les périodes de fêtes qu’ils réalisent l’essentiel de leurs chiffres d’affaires annuels, a précisé le quotidien. Or, à la veille de la fin du Ramadan, les commerçants et fabricants de prêt-à-porter destiné au marché intérieur, éprouvent de sérieuses difficultés. La période de l’Aïd ne sera pas celle de la bouffée d’oxygène pour la filière locale de textile-habillement, contrairement aux années antérieures, informe la même source.
"Si les entreprises exportatrices continuent de travailler, les structures dont la production est destinée au marché local, sont toujours à l’arrêt", a déploré Mustapha Chraka, secrétaire général de l’association des moyennes et petites entreprises de textile et d’habillement (AMPETH). Le représentant a indiqué que des dizaines de milliers d’ateliers et d’emplois sont menacés par la crise que traverse la filière, soit environ 40 000 personnes, souligne L’Économiste .
Pour le secrétaire général de l’AMPETH, les opérateurs qui couvrent l’ensemble du territoire national, demandent tout au moins la réouverture des détaillants et semi-grossistes pour vendre les stocks. Il a rassuré que les membres de l’association s’engagent à respecter les normes de sécurité en vigueur. À en croire le journal, les opérateurs de la filière textile-habillement font face à la concurrence des grandes surfaces. Le confinement oblige certains consommateurs à préférer les vêtements des hypermarchés. Un manque à gagner considérable pour les fabricants et détaillants de produits locaux.