Le Brésil a importé pour 7 millions de dollars de textile marocain
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Les professionnels du secteur du textile et de l’habillement, durement touchés par la crise sanitaire du covid-19, désapprouvent l’augmentation du SMIG (salaire minimum) dont l’effectivité est annoncée pour ce 1ᵉʳ juillet 2020.
L’augmentation du SMIG dès ce 1ᵉʳ juillet, ne plait pas aux textiliens, à en croire Les Inspirations Eco. « L’augmentation annoncée du SMIG ne fera qu’aggraver la situation déjà critique de nos entreprises », déclare Mohamed Boubouh, président de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH).
Pour l’association et ses membres, il est préférable de reporter en 2021 cette revalorisation du SMIG, comme l’a suggéré au gouvernement la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM). « Bien avant la crise sanitaire, les professionnels du secteur étaient confrontés à de nombreuses difficultés. La pandémie est venue aggraver la situation, engendrant une cessation totale d’activités des entreprises », déplore Mohamed Boubouh qui rappelle qu’en plus de faire face aux diverses charges (assurance, frais bancaires, loyer, etc.), ces dernières ont dû réduire leur rythme de travail à la reprise d’activités après le déconfinement afin de se conformer aux exigences sanitaires et préserver la santé des employés.
Ce qui importe pour les textiliens, c’est le maintien des emplois et la réduction, autant que possible, des licenciements. Plutôt que d’aller dans le sens d’une augmentation du SMIG, les professionnels, dans une lettre adressée à la CGEM, en mai dernier, avaient souhaité une réaction diligente face aux effets pervers du covid-19. Il s’agit, pour le président de l’AMITH, d’une « revalorisation injustifiée », car la période s’y prête mal et les textiliens, réduits par la crise, n’ont pas les moyens d’en supporter les effets.
L’espoir reste toutefois permis, croit Mohamed Boubouh. « Il y a vraiment des opportunités, mais seulement pour les opérateurs qui arriveront à survivre à la crise », soutient-il, annonçant que le ministère de l’Industrie a autorisé la création du label « Maroc » dont le développement a déjà fait l’objet d’une étude réalisée par l’AMDH.
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