Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
Une Espagnole diabétique de 11 ans, bloquée avec sa famille au Maroc, a écrit une lettre de désespoir pour demander un couloir humanitaire afin de retourner à Melilla pour continuer son traitement.
La jeune fille, Malak B., ne comprend pas qu’elle soit obligée de se rendre dans un port en France alors qu’elle se trouve à quelques minutes de Melilla, après avoir été bloquée avec sa famille à Nador en raison de la fermeture des frontières marocaines du fait de la crise du covid-19.
"Je suis diabétique et j’ai besoin d’insuline. En plus, j’ai déjà manqué des rendez-vous de vaccination, de contrôle des reins et des yeux", explique-t-elle dans une lettre manuscrite.
Elle ajoute que certes "l’insuline est disponible au Maroc, mais elle coûte cher, n’est pas de la même marque et pourrait produire d’autres effets", avant de préciser qu’en plus de l’insuline acquise à Melilla à moindre coût grâce à la sécurité sociale, elle a "besoin de capteurs toutes les deux semaines, de sept aiguilles par jour et de bandelettes", qui reviennent cher au Maroc alors que sa famille est "sans revenu".
Après quatre mois bloqués au Maroc, elle demande "un couloir humanitaire" pour pouvoir rentrer chez elle à Melilla, juste derrière la frontière, à quelques kilomètres de là. "Nous n’avons même pas d’argent pour manger et ils nous demandent d’aller en France et payer pour l’analyse du covid-19", déplore-t-elle.
"Je veux retourner dans ma vie, chez moi et avec mes amis. Je suis à Melilla depuis 11 ans et je ne suis jamais sorti de la ville pour plus d’un mois. Je veux que l’Espagne nous donne une solution", conclut Malak B.
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