Maroc : les futurs époux au tribunal pour un problème de dot

1er septembre 2020 - 20h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Avis aux futurs époux. Un différend sur la dot conduit futurs époux marocains et leurs parents devant le tribunal.

Deux jeunes marocains ont décidé d’officialiser leur union après la réouverture des tribunaux de famille. Ils se sont rendus dans un tribunal pour le retrait de l’autorisation de mariage qu’ils avaient entre-temps déposée, rapporte Assabah. Passé cette étape, le couple s’est dirigé vers l’adoul de quartier pour conclure l’acte de mariage.

Alors qu’ils étaient en chemin, la jeune dame a demandé à son futur époux de ne point contester le montant de la dot que sa mère exigerait. Celui-ci ne dit mot. Une fois chez l’adoul, les documents ont été apprêtés, les futurs conjoints ont exprimé leur consentement. Mais le montant de la dot va poser problème. La future belle-mère réclame à son futur beau-fils une avance de 3000 dirhams et un arriéré de 70 000 dirhams en cas de divorce.

Cette demande a fait réagir la mère du futur époux. Celle-ci affiche son opposition. Les esprits s’échauffent. Le futur époux a pris fait et cause pour sa mère. La future épouse a fait pareil. L’adoul est intervenu pour faire entendre raison aux deux mères. Sans succès. L’affaire a été finalement portée devant le tribunal.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Mariage

Ces articles devraient vous intéresser :

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...

TikTok, la nouvelle mosquée des mariages au Maroc ?

Considéré comme une figure religieuse, un savant qui guide, enseigne, et parfois célèbre des mariages dans le respect des règles de l’Islam, le « fkih » se réinvente, se lance dans la mode du mariage virtuel et joue les entremetteurs sur TikTok.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Hôtels et couples non mariés au Maroc : une loi pour mettre fin aux refus ?

Suite à la controverse générée par l’obligation faite aux clients de certains hôtels de présenter un contrat de mariage, le groupe du Mouvement Populaire à la Chambre des représentants a proposé une loi visant à intégrer l’état civil sur la carte...

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

La mère d’Achraf Hakimi, gardienne de sa fortune

Le footballeur marocain Achraf Hakimi, qui évolue au Paris Saint-Germain, a révélé que sa mère gérait ses finances depuis ses débuts professionnels, bien avant son mariage.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Ce qui pourrait changer pour le mariage des MRE

Des modifications du Code de la famille marocain (Moudawana) sont envisagées. Sept propositions d’amendements, préalablement approuvées par le Conseil supérieur des oulémas, ont été présentées fin 2024 au Roi Mohammed VI par le ministre des Habous et...