Deux jeunes marocains ont décidé d’officialiser leur union après la réouverture des tribunaux de famille. Ils se sont rendus dans un tribunal pour le retrait de l’autorisation de mariage qu’ils avaient entre-temps déposée, rapporte Assabah. Passé cette étape, le couple s’est dirigé vers l’adoul de quartier pour conclure l’acte de mariage.
Alors qu’ils étaient en chemin, la jeune dame a demandé à son futur époux de ne point contester le montant de la dot que sa mère exigerait. Celui-ci ne dit mot. Une fois chez l’adoul, les documents ont été apprêtés, les futurs conjoints ont exprimé leur consentement. Mais le montant de la dot va poser problème. La future belle-mère réclame à son futur beau-fils une avance de 3000 dirhams et un arriéré de 70 000 dirhams en cas de divorce.
Cette demande a fait réagir la mère du futur époux. Celle-ci affiche son opposition. Les esprits s’échauffent. Le futur époux a pris fait et cause pour sa mère. La future épouse a fait pareil. L’adoul est intervenu pour faire entendre raison aux deux mères. Sans succès. L’affaire a été finalement portée devant le tribunal.