C’est officiel mais indirectement dit : Le Maroc aurait été partie prenante dans les combats contre l’Etat Islamique en Irak et en Syrie. La Défense Security Cooperation Agency (qui dépend du département de défense US) a laissé l’info traîner dans une de ses notes.
Alors que l’Agence de coopération pour la sécurité et la défense américaine cherchait à expliquer pourquoi (en dehors des 4 milliards de dollars sur la table) elle permettait la vente d’armes de gros calibre au Maroc (des F-16 et des missiles, entre autres), elle a confirmé que le Maroc avait participé aux combats contre Daesh en Irak et en Syrie.
On peut lire dans la note de cette entité officielle que les F-16 qui seront (si tout se passe bien) acquis par le Maroc prochainement « amélioreront l’interopérabilité avec les États-Unis et d’autres alliés régionaux et renforceront la capacité du Maroc à mener des opérations de coalition, comme il l’a fait par le passé lors de sorties en vol contre l’Etat islamique en Syrie et en Irak. Le Maroc exploite déjà une flotte de F-16 et n’aura aucune difficulté à absorber cet avion et ses services dans ses forces armées ».
Pourquoi le Maroc ne le dit pas officiellement, pourrait-on légitimement se demander ? Et, conjoncturellement parlant, cela a-t-il quelque chose à voir avec « la totale élimination du l’État islamique en Syrie », déclarée ce samedi 23 mars 2019 par les Forces démocratiques syriennes (FDS) ?
La vente future ayant été avalisée par cette agence concerne 25 avions de combat F-16C/D Block 72, le matériel qui va avec, ainsi qu’une soixantaine de bombes de petit diamètre-GBU-39/B (SDB I), 36 fusées-FMU-139 D/B et, entre autres, quarante systèmes de repérage montés sur casque commun-(JHMCS).
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