Malika El Aroud, condamnée pour terrorisme en 2008, est décédée à l’âge de 64 ans. Cette femme, qui avait la double nationalité belge et marocaine, avait été déchue de sa nationalité belge en 2017 pour avoir « gravement manqué à ses devoirs de...
Un ressortissant irakien a été arrêté par les services de sécurité le 6 février dernier. Raison : des opérations de collecte et de transfert de sommes importantes d’argent en dehors du Maroc. Ce dernier finançait des combattants marocains de Daesh en Syrie et en Irak.
Malgré son utilisation de procédés très complexes, création d’entreprises fictives, ouverture de bureaux de change, et, selon la MAP, « un réseau financier compliqué avec des prolongements dans plusieurs pays en Asie et au Moyen-Orient », la BNPJ (brigade nationale de la police judiciaire) en coopération avec la DGST (Direction générale de la surveillance du territoire national) on réussi à arrêter ce ressortissant irakien qui, depuis le Maroc, finançait des activités de l’Etat Islamique.
Selon un communiqué de la DGSN, la création d’entreprises fictives et les bureaux de change servaient à recevoir des sommes d’argent en contrepartie de devise. Le réseau financier, lui, permettait « le transfert d’argent à l’étranger à travers un système de mandats ou d’intermédiaires » de manière illicite.
Les sommes collectées étaient destinées à des membres marocains de Daesh en Syrie et en Irak. La DGSN assure en outre que les services de sécurité marocains sont sur le qui-vive pour tout ce qui a trait au « suivi des fonds d’origine suspecte et l’éradication des sources de financement de terrorisme. »
L’enquête se poursuit dans l’objectif d’identifier d’éventuelles complicités.
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