
Au Maroc, des ajustements ont été apportés à l’Impôt sur les sociétés (IS) et l’Impôt sur le revenu (IR) dans le cadre de la Loi de finances 2024.
Le secteur des télécoms, incarné par la valeur phare, Maroc Telecom, enregistre un taux de distribution élevé à 84,4% malgré la baisse de 14% du dividende global à servir par l’opérateur à ses actionnaires. Un dividende qui n’est pas dopé par un effort exceptionnel comme en 2003 (près de 46%).
Mais qui vient étancher la soif de cash des deux actionnaires de référence : Vivendi, qui cherche toujours à réduire son endettement et effacer les séquelles de l’ère Messier, et l’Etat marocain qui a de plus en plus de difficultés ces dernières années à contenir ses déficits budgétaires. Aussi, avec un D/Y de 5,8%, l’opérateur est l’une des rares valeurs de la Bourse de Casablanca qui affiche la double tunique de valeur de croissance et de rendement .
Lobservateur.ma
Ces articles devraient vous intéresser :