La comédienne marocaine Souad Saber, figure emblématique du cinéma et de la télévision marocains, a annoncé son retrait de la scène artistique marocaine.
Une fièvre semble avoir envahi les foyers marocains avec le canal TPS qui n’est plus accessible au commun des mortels. Nos compatriotes sont-ils devenus dépendants de TPS ?
La ruée vers les Joutiyas et les marchés où les « décodeurs » vous délivrent la « clé » de l’univers TPS, par le moyen d’un bricolage dont ils ont seuls le secret, reflète à elle seule la fièvre à la dépendance au TPS depuis que ce canal n’est plus accessible en clair sur le bouquet numérique.
Les techniciens du Canal TPS ayant trouvé le moyen de crypter le code d’accès en clair, les accros et tous ceux et celles qui tiennent absolument à leur dose quotidienne de TPS tous les soirs se ruent chez les décodeurs afin d’obtenir le sacré et magique sésame moyennant une poignée de dirhams. Mais là, la surprise a été grande car si, auparavant, il fallait passer chez le technicien de la Joutiya une ou deux fois par an, là il paraît que la consultation doit être quotidienne car le décodage ne fonctionne plus que 24 h chrono.
Une situation complètement irrationnelle qui profite largement aux pseudo-techniciens qui on fait la queue durant de longues heures. A première vue, les Marocains tiennent bec et ongles à leur TPS car sinon ils se brancheraient sans grogner et sans bonder sur d’autres carreaux.
Ainsi, si les programmes de TPS sont très accueillis et s’ils suscitent autant de ferveur et de dépendance et « d’accoutumance catholique », cela devrait mettre la puce à l’oreille des responsables de nos deux chaînes nationales, voire carrément ceux des chaînes qui vont prochainement voir le jour, afin de s’intéresser aux attentes du téléspectateur marocain et, surtout, de se pencher sérieusement sur cette question, car il n’y a pas que les programmes de variétés populaires et les matches de foot pour garnir les programmes avec du prêt-à-porter.
L’Opinion
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