
Le champignon Erysiphe vaccinii, responsable de la maladie connue sous le nom d’oïdium, menace la production de myrtilles au Maroc et dans le monde. C’est ce que révèle une étude menée par l’université d’État de Caroline du Nord.
Le Maroc a demandé le report de la cinquième session de négociations avec l’Union européenne (UE) censée aboutir à un accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) entre les deux parties. La tenue de cette session était prévue initialement en septembre prochain.
L’ALECA devra permettre une intégration économique plus stable et plus solide entre le Royaume et l’UE, à travers la mise en place de plusieurs mesures couvrant divers secteurs tels les investissements, les échanges commerciaux, la circulation des capitaux, les propriétés industrielle et intellectuelle, ou encore le développement durable.
De nombreux entrepreneurs marocains se sont montrés inquiets des possibles répercussions négatives de l’ALECA sur les productions nationales au cas où cet accord est officialisé sans prendre en compte leurs craintes.
Les réclamations des entrepreneurs marocains ont fait écho au sein du gouvernement Benkirane qui a demandé le report des négociations, entamées en mars 2013, afin d’étudier l’impact de l’ALECA sur certains secteurs, dont notamment les exportations agricoles, affectées par l’application unilatérale du nouveau régime des prix d’entrée des produits agricoles marocains aux marchés de l’Union Européenne, adopté par la Commission agriculture et développement rural au Parlement européen.
La réforme de la Politique Agricole Commune (PAC), qui sera appliquée en octobre prochain, mettra en place une nouvelle politique douanière sur la base d’une valeur forfaitaire, avec une répercussion sur les produits marocains que perdront beaucoup de leur valeur réelle.
Le changement des conditions d’accès des produits agricoles marocains aux marchés européens mènera au rejet d’une grande partie de ces produits. A titre d’exemple, environ 150.000 tonnes des tomates exportées vers l’UE, représentant 35% du volume total des exportations de tomates marocaines, ne seront pas admissibles car hors quotas selon les nouvelles règles.
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